Les prix des fruits et légumes continuent d’être très élevés et hors de portée des petites bourses. Les citoyens tentent tant bien que mal de faire face à cette flambée des prix imposée par les commerçants puisque, au niveau des marchés de gros, les prix sont de loin plus abordables.
C’est beaucoup plus des manœuvres de spéculateurs qui font grimper les prix. D’autres marchands expliquent cette hausse par les difficultés d’accès aux champs après les dernières intempéries et que les prix élevés sont ceux des légumes hors saison ou des fruits importés. Une virée dans un marché de la capitale confirme la tendance à la hausse de la majorité des légumes. Ainsi la pomme de terre, un légume de large consommation, est cédée entre 65 et 80 dinars le kg, selon le marché et la commune. La tomate est proposée à 80 dinars, la courgette à 120 DA, la carotte varie entre 35 et 50 DA, les petits pois à 150 DA, les fèves à 80 DA et le chou-fleur à 50 DA.
Par ailleurs, les haricots verts sont proposés à 250 DA et l’oignon, qui est le roi de la marmite, est vendu à 35 DA le kg. Concernant les fruits, les oranges varient entre 80 et 110 DA le kg, les bananes sont affichées entre 90 et 120 DA. Quant à la pomme, elle est vendue entre 65 et 200 DA, selon la qualité. Les viandes, aliment hors de portée de la majorité des citoyens, ont connu ces jours-ci une folle envolée des prix. Les viandes rouges ont frôlé les 1200, voire 1500 DA le kg, alors que les viandes blanches, notamment le poulet, ont également augmenté. Ils se situent entre 270 et 450 DA le kg.
Par K. Ouadfel