Mendicité des enfants: Y a t-il des responsables pour soustraire ces enfants de ce fléau

Mendicité des enfants: Y a t-il des responsables pour soustraire ces enfants de ce fléau
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Ces derniers mois, dans les grandes artères de la ville d’Oran, la mendicité a pris des proportions inquiétantes et inadmissibles à plus d’un titre, surtout lorsqu’il s’agit d’enfants.

Aux mendiants algériens, se sont ajoutées les mendiantes subsahariennes que l’on trouve dans tous les coins des principales rues de la ville, accompagnées d’enfants en bas âge et faisant la manche en groupe.

Mais, ce qui est très grave, c’est de voir leurs enfants, non accompagnés, verser dans la mendicité. Lundi soir, dans les arcades, une fillette dont l’âge ne dépasse guère cinq ans, assise à même le sol, faisait la manche.

Une vingtaine de mètres plus loin deux autres fillettes, un peu plus âgées, dont une Algérienne, tendaient, elles aussi, la main, aux passants.

A la rue Khemisti, plus exactement près du marché Michelet, deux femmes subsahariennes accompagnées d’un enfant, faisaient de même. En ville nouvelle, juste à proximité du musée Ahmed Zabana, trois groupes de femmes, l’une éloignée de l’autre d’une trentaine de mètres, s’adonnaient à cette activité.

C’est vraiment une image hideuse de la ville. Les visiteurs étrangers ne peuvent pas imaginer qu’un pays comme le nôtre, de pétrole et de gaz puissent présenter une figure aussi misérable. Voir un enfant haut comme deux pommes faire la manche est vraiment honteux et malheureux à la fois.

« Que font nos responsables locaux et nos gouvernants ? Pourquoi tolèrent-ils une telle situation ? Occupez-vous un peu, Messieurs, de l’image de nos villes ! Nous allons fatalement vers la clochardisation, en êtes-vous au moins conscients ? question à laquelle on aimerait avoir une réponse », crie un citoyen qui nous a vu prendre des photos.

A la recherche du prestige, on dépense des milliards de dinars dans la célébration et les festivités de n’imposte quelle occasion ; toutes les occasions sont bonnes pour dilapider les deniers publics sans l’avis du Public, et que crèvent les miséreux.

A.Bekhaitia