Le président du Front de changement (FC), Abdelmadjid Menasra a réitéré son engagement quant à l’union des enfants du parti et d’aboutir à un consensus regroupant tous les courants du mouvement islamiste en Algérie.
En revanche, Abdelmadjid Menasra a critiqué la politique d’exclusion exercée sur tous les courants islamistes par un seul parti politique qui n’a pas contribué, à ses yeux, à l’édification de l’Etat mais à la consécration de l’exclusion.
Intervenant samedi en marge de la commémoration du 13e anniversaire de la mort de Cheikh Mahfoud Nahnah, le patron du FC a indiqué que sa famille politique veillait à la consécration de l’unité parmi les enfants du mouvement islamiste et au consensus qui permettra la construction de l’Etat algérien loin de l’exclusion qu’exerce le pouvoir, selon lui.
La déclaration de Menasra est précédée par celle de Abderrazak Makri, à peine élu à la tête du MSP en 2013, dans laquelle il a rappelé que le mouvement fondé par Mahfoud Nahnah doit s’unir et réunir tous les courants du mouvement islamiste du pays.
Sur la crise économique qui s’abat sur le pays, il a estimé qu’il était temps de préserver le pays contre la faillite.
Pour ce faire, il préconise de « mettre en place un vrai programme de sauvetage économique et non pas à travers de la tripartite qui n’a pas contribué depuis 30 ans à sortir le pays de la médiocrité».
S’agissant de la fuite des sujets de BAC, il impute l’entière responsabilité au pouvoir. «Ce pouvoir-même qui a procédé à la fraude électorale enseigne aux élèves la tricherie. Les examens doivent être refaits et Benghebrit a chuté lors de ces épreuves», soutient-il.
