Le président du parti du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a estimé vendredi à Alger que « l’élection présidentielle est une échéance qui ne doit pas susciter de craintes », soulignant que les préparatifs de ce rendez-vous électoral « doivent se dérouler dans le calme et la cohésion ».
Lors de son allocution d’ouverture des travaux de la session ordinaire du Conseil consultatif du parti, M. Menasra a mis l’accent sur l’expérience acquise par le peuple algérien en matière d’organisation d’élections présidentielles pluralistes et ce depuis 1995, précisant que « la présidentielle du 17 avril 2014 ne doit pas susciter de craintes sur la sécurité et la stabilité de l’Algérie ».
Après avoir mis en garde contre le recours aux discours alarmistes en prévision de cet important rendez-vous électoral, le président du FC a déploré « le manque de cohésion et de sérénité autours des préparatifs de cette échéance électorale marqués par des frictions, des contradictions et des menaces, à l’origine des craintes que nourrissent les Algériens autour de la période post-électorale ».
M. Menasra a indiqué que « le Conseil consultatif axera ses travaux sur la prochaine élection présidentielle », rappelant que sa formation politique « sera favorable au candidat du consensus qui veillera à consacrer une révision consensuelle de la Constitution et à organiser des élections législatives anticipées ».
Le message du changement que prône le parti « s’inscrit en droite ligne de la consécration de l’indépendance et de l’instauration de la deuxième République à travers la modernisation de l’Etat pour l’ancrage de la justice et le développement des sciences et de l’économie en y associant les jeunes et les femmes ».
S’exprimant sur les récentes déclarations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la célébration de la journée nationale du chahid, M. Menasra a estimé qu’elles « reflètent la véritable image de la situation qui prévaut en Algérie ».
Concernant la directive du président de la République sur l’élection présidentielle du 17 avril 2014, il a affirmé que pour « consacrer la régularité, la transparence et la crédibilité de cette élection, il faudrait parvenir à convaincre les partisans du boycott, les indécis et le peuple, concerné en premier lieu ».
De son côté, le président du Conseil consultatif du FC, Bachir Touil, a appelé les membres du Conseil à « faire preuve d’abnégation et de vigilance dans la prise de décisions et de positions judicieuses pour sauver le pays et le mener à bon port tout en faisant prévaloir l’intérêt suprême du pays ». Les travaux de la session ordinaire du Conseil consultatif du FC se poursuivront durant deux jours à huis clos.