Menad, l’homme par qui les succès arrivent

Menad, l’homme par qui les succès arrivent

Qui ne connaît pas ce coach qui a longtemps porté les couleurs de l’EN et de la JSK et qui était un véritable poison pour les défenses adverses quand il était joueur ?

Qui ne connaît pas ce coach par qui les succès arrivent et que nul ne peut contester ? Qui ne connaît pas cet homme qui a donné une autre dimension à la JSMB en un laps de temps assez court ? La saison écoulée, alors que la JSMB était au fin fond du gouffre, on a fait appel à lui pour sauver les meubles, ou plutôt faire sortir le club de la zone de potentiel relégable.

La venue de Djamel Menad est la meilleure des choses qui puisse arriver au club cher aux frères Tiab, surtout que le club a pris une autre dimension, et partant de ce fait, il n’a pas droit de décevoir. Aujourd’hui donc, la JSMB va bien, de même que l’avenir lui appartient. Il a réussi donc à inculquer une nouvelle méthode aux joueurs qu’il a sous la main, à savoir la combativité et le sérieux dans le travail, seuls paramètres qui permettent à n’importe quel joueur de s’épanouir davantage.

En un mot, Menad est ce genre de coachs qui peuvent changer le cours des choses dans une équipe, et c’est surtout quelqu’un par qui les succès arrivent et ce n’est pas la JSK, l’ESS, l’USMA et l’ASO qui vont nous contredire, elles qui ont payé les frais de la tactique mise en place par cet entraîneur.

Tactique et discipline, ses points forts

Ceux qui l’ont connu voient en lui le sauveur là où il est passé, comme ce fut le cas pour l’USM Annaba, lorsque ce club, à un certain moment, végétait dans les profondeurs du classement.

’arrivée de Djamel Menad en ce temps-là dans ce club, lui a permis de sortir de la zone rouge, allant jusqu’à se classer à la 7e place, avec une série de matches sans défaite. Menad a aussi fait un bon travail au sein du Milaha de Hussein Dey et de l’OM Ruisseau. En tout cas, là où il est passé, il a laissé une bonne impression, avec sa rigueur et sa discipline dans le travail, et pour preuve, l’on a remarqué qu’il ne badine pas avec cet aspect, et ce ne sont pas les exemples qui manquent.

Déjà, et lors des deux matches que la JSMB a joués à l’extérieur face à l’USM Annaba et l’USM Alger, il n’a pas hésité à faire sortir un Meftah à la demi-heure de jeu (30’), après le but des Tuniques rouges et Hamlaoui à la même minute face à l’USM Alger. C’est pour dire qu’avec Menad, soit un joueur donne ce qui est attendu de lui, soit il laisse sa place à quelqu’un d’autre. Alors là s’il commet une faute !

Son souci, la réaction des joueurs sur le terrain

«Quand je suis en réunion avec mes joueurs, je leur tiens un discours franc et direct. Je leur dis toujours que je n’ai jamais eu peur de mes adversaires, mais de mon équipe, de la réaction de mes joueurs. La preuve, contre Tlemcen, et avant même le début de la partie, c’est-à-dire à l’échauffement, j’ai remarqué que pour certains, le match était une simple formalité.

C’est dans la tête que ça se passe. Un match de football, on le prend au sérieux. En Algérie, on n’a pas cette rigueur européenne, où même dans un match amical les équipes veulent frapper cinq, six, sept, voire huit fois. Contre Tlemcen, c’est beaucoup plus, cet adversaire nous a causé des problèmes, il y’avait un bloc soudé derrière. Cela nous a empêchés d’avoir des occasions, on n’a pas posé le ballon. C’est pour cela que je leur ai dit à la mi-temps que les balles en l’air sont des balles perdues», avait déclaré le coach à la fin du match face à la JSK.