La Coordination nationale des corps communs et des travailleurs professionnels de l’éducation, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte), compte entamer, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, une nouvelle grève d’une semaine, à partir du 27 novembre prochain, après une action de protestation observée le mois dernier.
Àl’issue de la lecture des rapports établis par les membres régionaux de 39 wilayas, jugeant les conditions de travail des corps communs de «dangereuses», selon le même communiqué, la Coordination nationale des corps communs, a décidé de recourir de nouveau à la protestation. La Coordination nationale des corps communs compte, en effet, enclencher un arrêt de travail d’une semaine avec la menace de recourir à une grève illimitée, dans le cas où la tutelle ne répondrait pas favorablement aux revendications de ces travailleurs. Ce corps de l’éducation revendique, entre autres, un texte juridique les protégeant de l’abus des responsables, une augmentation générale des salaires avec l’instauration de certaines primes et une solution pour le problème des retraités de cette catégorie d’employés. L’intégration de cette corporation dans le corps commun de l’enseignement demeure toujours sur la liste des revendications des corps communs. Parmi les autres revendications socioprofessionnelles soulignées dans le même communiqué, figurent également la révision de la classification des corps communs, l’augmentation de la prime de rendement à 40% pour tous les corps communs, la création d’une prime de risque, le droit à la formation continue, la révision des horaires, le droit à la retraite après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers professionnels.
Louisa Aït Ramdane
