Mehri appelle le pouvoir à une nouvelle lecture des relations avec la France « Les objectifs de la révolutions n’ont pas été atteints »

Mehri appelle le pouvoir à une nouvelle lecture des relations avec la France  « Les objectifs de la révolutions n’ont pas été atteints »
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M. Abdelhamid Mahri, ex secrétaire général du front de libération nationale FLN et membre du gouvernement provisoire de la république algérienne GPRA a appelé les deux chambres du parlement à prendre l’initiative et promulguer un texte de loi décrétant la date du 19 septembre 1958 comme journée de naissance de l’Etat algérien et la date du 19 mars 1962 comme journée de recouvrement de la souveraineté nationale.

M. Mahri a, notamment, indiqué que les dissidences qui ont eu lieu dans les relations entre les commandants de la révolution après l’annonce de l’indépendance ont conduit à la négligence d’un événement important, pendant de longues années, à savoir la création du GPRA. L’événement n’est plus évoqué sur la scène nationale ni politique, a-t-il enchaîné.

Mahri a également appelé la génération de l’indépendance à prendre l’initiative et à travailler pour la réalisation des objectifs que leur génération a échoué à réaliser, même si cela semblerait impossible au début.

Interrogé sur la révolution de novembre et ses objectifs, il a répondu qu’elle visait à démolir le colonisateur français et le chasser du sol algérien, la reconstruction de l’Etat algérien sur des bases modernes et parvenir à réaliser l’unité maghrébine. Il a ensuite estimé que la génération de novembre regrette

Pour ce qui est des rapports entre l’Algérie et la France, M. Mahri Abdelhamid a déclaré qu’ils ne sont pas équitables. La preuve consiste dans la continuité de l’ennemi d’hier à mentir et à montrer ses bonnes intentions envers l’Algérie et son peuple. A ce propos, il a indiqué que la France n’a reconnu la guerre d’Algérie qu’une fois des voix françaises été engagés dans les rangs de l’Armée française durant la révolution se sont manifestées et revendiqué des indemnisations financières pour le préjudice psychique et physique qu’elles ont subies.

Il a, enfin, estimé que la génération de la révolution regrette que ses buts n’aient pas été réalisés sur le terrain…la construction de l’Etat n’a pas été accomplie et l’unité maghrébine n’a pas vu le jour, le colonialisme français n’a pas été éradiqué, pour preuve, les relations entre Alger et Paris.