«Je ne nourris aucune crainte quant à l’avenir de l’équipe nationale. Le coach a encore du temps pour faire le nécessaire en prévision du match du Maroc»
Evoluant à Amnéville, une équipe du CFA français, Mehdi Meniri, l’ex-central des Verts, a profité de la venue de la sélection nationale pour faire une virée au Luxembourg et rencontrer ses ex-coéquipiers. Il revient dans cet entretien sur le match des Verts qu’il juge satisfaisant.
– Quelles sont vos nouvelles ?
– Je tiens à présenter mes vœux les plus sincères à tous les Algériens à l’occasion de l’Aïd. Me concernant, je n’ai pas encore raccroché les crampons et, actuellement, je joue dans une équipe de CFA, Amnéville, qui se trouve du côté de Metz. Je suis donc toujours apte à donner le plus sur le terrain, et puis je ne suis pas vieux…
– Vous êtes allé au Luxembourg pour voir l’EN jouer ?
– Oui, j’ai profité de l’occasion de la venue de l’EN au Luxembourg qui n’est pas loin de Metz pour aller la voir et rencontrer par la même occasion quelques anciens que je n’ai pas vus depuis longtemps.
– Qu’avez-vous retenu comme enseignements de cette empoignade amicale de l’EN ?
– Ce n’était pas du tout facile pour les Verts. Ils ont eu affaire à une équipe qui a joué avec un système typiquement défensif, voire avec 8 défenseurs et un seul joueur en pointe. C’est difficile de contourner un double rideau. Aussi, le terrain n’était pas assez large pour faire bouger le bloc par les côtés.
Donc, nos joueurs ont buté sur une défense solide et costaude. Toutefois, j’ai constaté quelques points positifs chez les nôtres, comme la fougue des nouveaux, le retour en forme des anciens et pas mal de bonnes choses qui présagent un bel avenir pour l’équipe.
– Donc pour vous, Benchikha a bien fait d’injecter du sang neuf dans le groupe ?
– Absolument. Je ne nourris aucune crainte quant à l’avenir de l’équipe nationale. Pour l’immédiat, le coach a encore du temps pour faire le nécessaire en prévision du match du Maroc. Je pense aussi qu’il a son équipe en tête. Contre le Luxembourg, il n’a fait que tourner son effectif, il voulait tester le niveau des nouveaux venus et voir leurs réactions sur le terrain. Je pense qu’il a tiré beaucoup d’enseignements.
– Quelles sont vos impressions sur les qualités techniques des nouveaux ?
– Ce n’est pas facile de juger le niveau d’un quelconque joueur sur un match parce que la durée du stage est courte. Ils n’ont pas eu suffisamment de temps pour l’adaptation et pour travailler les automatismes. Il faut leur donner du temps avant de les juger. Il faut que ces joueurs aient plus de mordant lors des prochains rendez-vous pour qu’ils puissent assurer leurs places au sein des Verts.
– Comment se présente l’avenir de l’équipe nationale pour vous ?
– Je ne connais pas Benchikha, mais son comportement lors du dernier match sur le banc laisse voir qu’il a du caractère, mais il faut lui laisser du temps pour travailler et faire ses preuves ; puis, il arrive derrière un grand monsieur, à savoir Saâdane, qui a beaucoup donné pour l’équipe nationale. En deux mots, il faut qu’on laisse du temps à Benchikha pour lui permettre de faire ses preuves et laisser son empreinte.
– Pouvez-vous être plus explicite ?
– L’équipe algérienne compte beaucoup de blessés, donc il ne faut pas la juger sur un match. Je pense aussi que le sélectionneur national a son onze en tête et il n’a fait que tourner son effectif.
– Etes-vous en contact avec certains joueurs de l’équipe nationale ?
– Bien sûr, je suis en contact permanent avec eux, notamment Madjid, Karim et Carl, ceux qui habitent Paris.
– Etes-vous au courant de la blessure que Djebour a contractée à l’épaule ?
– J’ai appris cela deux jours avant le match du Luxembourg, et il avait déjà ce problème auparavant, donc je lui souhaite un prompt rétablissement.
– Un dernier mot…
– Je souhaite du courage à l’EN et la réussite à tous les joueurs lors du prochain match face au Maroc.