Meghni prolonge son séjour à Doha «Je profite au maximum des soins»

Meghni prolonge son séjour à Doha «Je profite au maximum des soins»
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Prévu pour hier, vendredi, le retour de Mourad Meghni à Rome via Paris est reporté. Il prolongera son séjour à Aspetar.

Mais que les fans des Verts se rassurent, si le stratège de l’EN a décidé de rester à Doha, c’est pour des raisons pratiques, comme il a tenu à le préciser lors de la rencontre qu’on a eue avec lui jeudi après-midi à Aspetar.

Il faut dire que rencontrer Meghni n’est pas une mince affaire. Ce n’est pas parce que le joueur fuit la presse de son propre gré. Mais c’est plutôt à cause de cette dernière qui lui a «causé beaucoup d’ennuis» tout au long de sa période de soins qu’il a préféré prendre du recul et se concentrer sur sa guérison.

Refusant au départ de nous accorder la moindre déclaration, le pensionnaire de la Lazio de Rome, Mourad Meghni, a finalement accepté néanmoins de nous expliquer les raisons du prolongement de son séjour à Doha.

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Il a tenu d’abord à affirmer que depuis qu’il a rejoint Aspetar, il n’a accordé qu’une seule déclaration à la presse. Il ne comprend pas de ce fait pourquoi certains journalistes lui prêtent des propos qu’il n’a pas tenus. «Je n’ai pas le droit de m’adresser aux journalistes et malgré ça, à chaque fois, je retrouve des entretiens. C’est pour cela que je suis en colère contre la presse», a-t-il dénoncé.

«Je suis là pour profiter au maximum des soins»

Le meneur de jeu des Verts devait quitter Doha le week-end dernier, mais à cause de l’annulation des vols en partance vers l’Europe, à cause du volcan de l’Islande, il a été contraint de prolonger son séjour à Aspetar. Il est donc bloqué au Qatar et malgré la reprise des vols, il est très difficile de se procurer une place que ce soit pour la France ou l’Italie, c’est pour cela qu’il a décidé de poursuivre ses soins à Aspetar.

Son état de santé s’est nettement amélioré et le fait qu’il soit resté à Doha en compagnie de Hameur Bouazza et Nadir Belhadj lui a fait beaucoup de bien. «Je suis là pour profiter au maximum des soins prodigués à Aspetar. Il faut agir intelligemment et c’est ce que j’ai fait», a-t-il avoué.

«Le coach de la Lazio compte sur des joueurs en forme et il vaut mieux que je reste ici»

Vu que son équipe joue sa survie en Série A, Meghni sait mieux que quiconque que s’il rejoint en ce moment la Lazio de Rome, il ne jouera pas.

Il reste quatre rencontres pour son équipe et les deux prochaines confrontations seront explosives pour la Lazio qui se déplacera à Gênes avant de recevoir sur son terrain l’Inter de Milan qui joue le titre.

Ainsi, en raison du mauvais classement de son team, qui se bat toujours pour assurer son maintien en Série A, le meneur des Fennecs n’a aucune chance de jouer même si son état de santé s’est beaucoup amélioré ces derniers jours. Il a commencé à taper dans le ballon et les douleurs qu’ils ressentaient auparavant ont sensiblement diminué. Il tient à s’expliquer sur le pourquoi du prolongement de son séjour.

«Le coach de la Lazio comptera sur les joueurs qui sont en forme et il vaut mieux que je reste ici pour profiter au maximum des soins», a-t-il indiqué. Sa décision de rester à Aspetar est sage et intelligente, car ici à Doha, il est bien pris en charge sur tous les plans. Il travaille d’arrache-pied et il a, à sa disposition, tous les moyens de récupération.

Or, s’il rentre en Italie, il n’aura pas droit aux mêmes soins et il ne sera pas bien pris en charge surtout que son équipe est menacée par la relégation. Il restera donc au Qatar le temps qu’il faut pour retrouver sa pleine forme. Il est utile de préciser que le fait de poursuivre sa convalescence à Aspetar ne veut pas dire qu’il est encore malade.

Au contraire, il se sent bien et il n’a pris aucun kilo de plus. S’il est resté ici, c’est juste que le centre Aspetar offre tous les moyens pour lui permettre d’être prêt pour le Mondial. En plus, s’il rentre à Rome, il recommencera sa rééducation et c’est pour cela qu’il a pris la décision de suivre ses soins chez le docteur Chalabi.

N. Boumali