Mourad Meghni a disputé son premier match officiel sous le maillot d’Umm Salal vendredi dernier.
Aligné en deuxième mi-temps face à Al-Chamal à l’occasion de la rencontre de la coupe Cheikh Jassim, l’international algérien a fourni une prestation de premier ordre.
Le match s’est terminé sur un score vierge, mais Meghni a fait parler de lui. Auteur de 5 passes de buts notamment pour son équipier brésilien Cabore, l’ex-pensionnaire de la Lazio de Rome a failli même trouver le chemin des filets. Malheureusement pour lui, le ballon est passé juste au-dessus de la transversale. Il était le meilleur élément sur le terrain. Sa prestation a rassuré non seulement le staff technique, mais aussi les supporters d’Umm Salal. Il faut dire néanmoins que son adversaire évolue en deuxième division.
Eloigné des terrains depuis janvier 2010, Meghni n’a retrouvé la compétition que depuis qu’il a rejoint la formation qatarie d’Umm Salal. Il a d’abord pris part à un match amical avec son équipe lors du stage effectué en France avant de faire sa première apparition officielle vendredi dernier. Bien qu’il soit resté inactif pendant plusieurs mois, le meneur de jeu des Fennecs n’a rien perdu de sa superbe. Créatif et entreprenant, Meghni a changé complètement la physionomie du match après son entrée. Si Cabore avait eu un peu de réussite, Umm Salal l’aurait emporté au moins par 2 buts à zéro. Son entraîneur n’a pas tari d’éloges sur lui, en affirmant à la fin de la rencontre que Mourad est un joueur intelligent et qu’il apportera beaucoup à l’équipe. Ayant choisi le Qatar pour rebondir, Mourad a montré de belles choses pour son premier match officiel.
Son entraîneur ne veut pas le brusquer
La non-titularisation de Meghni a étonné plus d’un, d’autant que les dirigeants d’Umm Salal ont déboursé une somme faramineuse pour bénéficier de ses services. L’entraîneur Hormat Allah a expliqué qu’il a ménagé son meneur de jeu pour lui permettre de revenir graduellement. Certains pensent que le joueur ne s’est pas encore remis totalement de sa blessure, mais lui affirme qu’il se sent bien et que sa blessure n’est qu’un mauvais souvenir. Son coach ne veut pas le brusquer pour lui éviter une éventuelle rechute.
N. B
