Saïd Meghni est en contact permanent avec son frère Mourad.Depuis le fameux incident du bus jusqu’à Khartoum, il suit pas à pas les dernières news des Verts. Du Soudan, il a reçu de bonnes nouvelles de son frère,la nouvelle coqueluche algérienne. Il nous fait part des confidences de son frère. En voici le contenu.
«Je n’ai pas pu avoir au bout du fil Mourad, car ça ne passe pas de Paris à Khartoum, mais je suis en contact permanent avec lui par texto. Il était déçu après le match. Il m’a dit que lui et ses camarades étaient désappointés après la défaite.Normal pour un joueur qui aime son pays.
Cela dit, il m’a fait savoir qu’il s’est repris très vite.
Il est un professionnel, il a mis la défaite aux oubliettes et se concentre aujourd’hui sur l’ultime match.Il m’a fait savoir que l’ambiance est très bonne au sein de la famille des Verts et qu’ils sont qu’à quelques heures du sprint final. Ça sera pile ou face. Mais il reste confiant, il a vu dans les yeux de ses camarades cette rage de vaincre. Je pense qu’ils vont se défoncer ce mercredi pour assurer la victoire, Incha Allah.»
«Je suis issu d’un quartier chaud»
Il m’a dit que cette fois, ce ne sera pas le même contexte, car ils joueront sur terrain neutre loin de la pression et le calvaire qu’il sont vécu en Egypte. Il a été choqué par ce qui s’est passé au Caire, car il n’a jamais vécu ce genre de situation. Il n’a pas été affecté par cela,et il a vite jeté ces ondes négatives derrière lui.Il est fort, il a vécu dans un quartier difficile en France, et ce ne sont pas ce genre d’actions qui vont l’impressionner. Il m’a dit qu’il se sent au top de sa forme. Il est prêt physiquement et moralement pour ce mercredi.»
«On aura l’ambiance de Blida à Khartoum»
«Quand je lui ai dit que le Président avait facilité le voyage etque les supporters allaient venir en masse pour eux, il était aux anges. Il était très content. Il veut revivre l’ambiance de Blida. Cela dit, il faut souligner que c’est grave ce qui s’est passé au Caire. C’est scandaleux ce qu’ont vécu les Algériens en Egypte. Malgré tout cela, les Fennecs sont restés zen. Je salue cela, car sincèrement, dans des moments pareils, chaque personne peut péter les plombs.Moi, si j’étais là-bas, j’aurais écopé d’un carton rouge.»
A. Z.
