Meetings électoraux, Entre appel à la « désertion » et public d’enfants

Meetings électoraux, Entre appel à la « désertion » et public d’enfants

Le candidat à la présidentielle du 17 avril, Ali Fawzi Rebaïne, président du parti AHD54, ,a annulé ce mardi son meeting prévu à Souk Ahras. Devant les journalistes venus couvrir l’ « événement », il s’est surtout distingué par ses déclarations. Pour justifier l’annulation, et le très faible nombre de personnes dans la salle, Ali Fawzi Rebaïne n’hésite pas à lancer des accusations. « L’administration a empêché les citoyens de venir assister à notre meeting » et pour étayer ses dires il ajoutera « hier, Amar Ghoul et Amara Benyounes, ont obligé les travailleurs à venir à leurs meeting ».

Pour justifier le fait que la salle soit vide, il l’incombe au fait que l’administration ait empêché les « citoyens » de venir assister à son meeting. Ainsi, Ali Fawzi Rebaïne trouve tout à fait normal que des travailleurs désertent leurs postes pour venir assister à ses meetings et pour cela ils demandent aux administrations de leur donner le « ok ». Un « droit » que semble revendiquer le plus normalement du monde le candidat. Ainsi celui dont le programme électoral est axé sur « le développement, la transparence de la gestion et l’égalité » trouverait tout à fait normal que des employés quittent leurs postes juste pour assister à ces activités pré-électorales.



Cette attitude de Ali Fawzi Rebaïne montre encore une fois les grandes difficultés qu’ont les candidats, depuis le début de la campagne électorale, dimanche dernier, à remplir les salles. La vidéo d’un meeting de Louisa Hanoune, publiée sur le site chouf chouf en est la meilleure illustration.

Pour remplir la salle, la candidate du PT s’est retrouvée à faire un discours devant une salle remplie d’enfants.

Les deux cas cités ne sont pas les seuls. Les autres candidats, et les représentants du candidat-président, utilisent d’autres subterfuges pour remplir les salles et trouvent autant de difficultés à ramener des citoyens.  Militants et sympathisants,, ces deux notions se conjuguent finalement qu’au passé, et surtout cette élection présidentielle démontrer le ^peu d’intérêt qu’elle suscite auprès des Algériens

S.K