Les trois leaders de l’Union pour le progrès, la justice et l’édification (UPJE) Abdallah Djaballah, Mostefa Belmahdi et Ali Hafdallah, ce dernier représentant le parti Nahda, étaient à Annaba hier. Précisément au théâtre Azzedine-Medjoubi où les attendaient plusieurs centaines de cadres, militants et sympathisants de l’UPJE.
Engagements, promesses et idées sur la manière de conduire les destinées de cette nouvelle formation politique, ont été explicitées par les trois dirigeants politiques. Il s’agit entre autres des destinées politiques du pays et de l’avenir de tout un peuple.
Chacun a donné sa vision de ce que devrait être la gestion du pays au plan politique, économique et social. Particulièrement en période de crise et à l’heure où tous les dangers et risques sont présents. Chacun, à sa manière, a abordé ces trois questions pour souligner toute sa disponibilité et ceux des membres de l’UPJE à participer à plus de progrès dans le développement, à plus de justice en ce qui concerne la conduite des affaires dans le pays et surtout à l’édification d’une Algérie forte et prospère. «L’union pour nous est plus importante que les élections», a martelé Abdallah Djaballah citant au passage des versets du Coran où l’union des croyants est imposée. Le même intervenant n’a pas manqué à chaque fois de revenir sur cet aspect. Il a également lancé des appels pour un engagement politique plus important que celui enregistré jusqu’ici.
Pour celui qui fut l’homme fort du Parti de la justice et le développement et qui a décidé de s’allier aux deux autres partis pour créer l’Union qui les a réunis hier à Annaba, la justice est devenue un simple slogan dans notre pays ; «chacun d’entre vous doit être un exemple de probité et de désintéressement dans la conduite des affaires du pays».
Sur sa lancée, Abdallah Djaballah n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur la méthode de gestion de l’Algérie tant au plan politique, économique que social. Mostefa Belmahdi, qui a été longuement applaudi, s’est attardé sur la question de la participation de la femme dans le développement du pays. Citant des versets du Coran, ce responsable a estimé : «Il est indispensable de permettre à l’élément féminin de participer directement au développement du pays.» Abordant la question des dangers qui guettent l’Algérie, notamment les opérations de déstabilisation, cet orateur a insisté sur la vigilance à tout instant et dans tous les domaines des Algériens.
Lors de ce meeting organisé en après-midi d’hier, les attentes du public des deux sexes étaient nombreuses. Il a été question d’espoirs que représentent les prochaines élections législatives.
Et comme s’il les avait entendus, Mostefa Belmahdi leur a répondu : «Notre participation aux prochaines élections est une garantie à même de permettre au pays d’éviter le chaos. Nous ne représentons aucun danger pour les autres. Nous espérons que le pouvoir ne renonce pas à ses engagements de transparence et d’équité ».
L’avertissement est clair. Le message semble avoir été bien entendu à l’écoute des applaudissements ayant suivi cette déclaration. C’est dans le même ordre d’idées qu’était intervenu Ali Hafdallah représentant le mouvement Nahda quelques minutes auparavant. «Les prochaines élections législatives sont une occasion pour le pouvoir de démontrer sa volonté d’instaurer une véritable démocratie.
L’équité dans la distribution des richesses du pays doit être de mise pour l’ensemble des régions du pays», devait marteler ce cadre du parti Nahda, intervenu au lieu et place du président de ce parti.
Ce dernier aurait été empêché en raison du meeting qu’il avait animé à Tébessa pour le compte de l’UPJE.
