«Un résultat positif permettra au groupe de retrouver la confiance.»
Carl Medjani, le défenseur latéral d’Ajaccio, est le seul parmi les nouveaux qui n’a pas encore eu l’occasion de prouver son talent.
Absent lors des deux dernières rencontres amicales face à l’Eire et les Emirats, le nouveau capé de Saâdane ne s’inquiète pas pour autant et avoue qu’il respecte la décision du coach.
Plus que deux jours avant le match contre la Slovénie ; comment se déroule la préparation de l’équipe en perspective de cette confrontation ?
La préparation se déroule dans des conditions idéales. Ce qui nous permet de bien nous concentrer sur cette rencontre qui s’annonce difficile. Tous les joueurs sont conscients de l’importance de ce rendez-vous et tout autant déterminés à se donner à fond pour réaliser le meilleur résultat possible et honorer ainsi le football algérien.
Le groupe est-il prêt pour ce premier match ?
Nous le sommes presque. Après plusieurs jours d’une préparation qui a débuté à Crans-Montana avec d’abord un travail physique, puis en Allemagne pour le volet technico-tactique, il ne reste que quelques retouches à apporter pour être prêts le jour J.
Pour le onze-type, les choses semblent plus claires maintenant ?
C’est vrai, mais il reste quand même trois séances d’entraînement au bout desquelles l’entraîneur aura une idée bien précise, avant de trancher probablement la veille du match sur la composante qui débutera contre la Slovénie ce dimanche.
En attendant, comment est l’ambiance au sein du groupe ?
Parfaite, et tout se déroule bien à l’approche de cette première confrontation face aux Slovènes à l’occasion de laquelle le groupe est déterminé à réaliser le meilleur résultat possible.
Comment voyez-vous ce match ?
C’est une rencontre qui s’annonce difficile bien sûr. En Coupe du monde, les premiers matchs sont toujours difficiles pour toutes les équipes, quelle que soit leur envergure, surtout quand on est confrontés à un adversaire aussi costaud que la Slovénie qui est connue pour être complémentaire dans ses trois lignes. Mais nous sommes prêts pour cette confrontation. Croyez-moi, nous aurons notre mot à dire.
D’aucuns pensent qu’il est important de débuter par un résultat positif dès le premier match, est-ce aussi votre avis ?
Je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites. Un résultat positif permettra au groupe de retrouver la confiance. Ce qui est bon pour le mental des joueurs qui pourront ainsi aborder la suite de la compétition avec de bien meilleures dispositions.
La Coupe du monde est un grand évènement qui regroupe les meilleures équipes. Comment allez-vous entamer cette compétition de haut niveau sachant que la majorité des joueurs algériens ont un manque d’expérience dans ce genre de rendez-vous ?
Selon moi, le facteur expérience n’aura pas une importance capitale. Si c’était la Coupe d’Afrique, j’aurais été d’accord avec vous, car les conditions sont différentes. Mais il s’agit de la Coupe du monde. Mais il faut savoir que nous avons l’habitude d’affronter des joueurs de haut niveau qu’on retrouvera au Mondial. Pour nous les jeunes, ce sera une bonne opportunité d’emmagasiner de l’expérience.
Sur le plan personnel, êtes-vous prêt à prendre part à ce premier match ?
Je me sens prêt en tous points de vue. Si l’entraîneur a besoin de mes services, je répondrai présent. Maintenant, même si je dois être mis sur le banc, j’accepterai la décision de l’entraîneur. Le plus important pour moi est d’être parmi les 23. Le reste, c’est à l’entraineur d’en décider.
Justement, vous êtes pratiquement le seul joueur parmi les 23 à n’avoir pas eu l’occasion de montrer vos capacités sous le maillot des Verts. Cela ne vous inquiète-t-il pas ?
Absolument pas. Mais il faut tout de même savoir que face à l’Irlande, j’étais blessé. Mais contre les Emirats, c’était un choix de l’entraîneur qui se devait d’aligner des joueurs répondant à sa stratégie. Le coach devait présenter un onze pas loin de celui qui débutera le Mondial contre la Slovénie. Moi qui revenais de blessure, je n’avais pratiquement aucune chance d’être aligné.
Cela ne vous a-t-il pas déçu ?
Pas du tout. Je suis un professionnel et donc je me dois de respecter la décision du coach qui est le seul maître à bord dans la question du choix des joueurs.