A l’instar de ses coéquipiers, le défenseur de l’AC Ajaccio, Carl Medjani, demeure confiant quant aux chances de l’EN de réaliser une bonne CAN et assure que le stage de préparation va être déterminant pour le groupe.
Les choses sérieuses commencent pour vous, en perspective de cette CAN, avec l’entame de cette préparation. Etes-vous prêts ?
Oui, on est bien plus que prêts. On a hâte d’être à cette CAN et commencer la compétition. Avant cela, on doit penser à bien nous préparer pour être bien présents lors de nos matchs. On est conscients de nos lacunes et faiblesses et on va essayer de profiter de nos 20 jours de stage pour arriver le mieux armés possible le 22 janvier, à l’occasion de notre premier rendez-vous face à la Tunisie.
D’aucuns estiment que le point faible de l’EN lors de cette CAN sera sa défense. Vous répondez quoi à ça ?
On verra une fois que la CAN aura pris fin. En tout cas, moi je suis confiant. Je dois dire que c’est plutôt vous les journalistes qui insistez beaucoup sur la défense. Je sais que c’est votre métier, mais nous, on fait le nôtre sur le terrain et si on est là, c’est qu’on a les qualités pour jouer et que le coach nous fait quand même confiance. Après, vous savez, on ne sait pas qui jouera le premier match face à la Tunisie. On est six joueurs à postuler pour cette charnière centrale et il appartiendra au coach d’en décider.
A bien vous comprendre, la concurrence s’annonce rude alors pour cet axe central ?
Oui, la concurrence est là et a toujours existé en sélection. Il faudra gagner sa place, même si je pense que les joueurs pensent beaucoup plus collectif qu’individuel. Le plus important est de réaliser une bonne CAN.
Vous faites partie désormais des cadres de cette équipe. Ne ressentez-vous pas un peu de pression par rapport à ça ?
Oui et non ! Vous savez, j’ai peut-être plus d’aptitude que certains à parler et faire en sorte que le groupe se sente mieux et c’est ce qui fait qu’on a tendance à dire que je suis désormais un cadre de cette équipe. Quand j’ai débarqué en sélection, juste avant le Mondial, ça n’a pas été facile pour moi de bien m’intégrer, car il y avait déjà des joueurs en place et la défense déjà constituée. Depuis, j’ai fait mon trou petit à petit et quand on m’a donné ma chance, j’ai su la saisir. Néanmoins, je sais que ce n’est pas un acquis et que je dois toujours me remettre en question. C’est pour cela que j’ai envie de me concentrer sur ce qui va venir et être totalement prêt pour la compétition.
Quel sera l’objectif de l’EN durant cette CAN ?
Notre principal objectif sera surtout de passer le premier tour et donner du plaisir à tous les Algériens. Ce ne sera pas facile, au vu des adversaires qu’on aura à affronter, mais je pense qu’avec une bonne préparation, on pourra faire la différence.
Que pensez-vous du nouvel arrivé, Ghoulam, et est-ce vous croyez qu’il sera en mesure de détrôner Mesbah pour ce poste d’arrière gauche ?
Ecoutez, je ne suis pas habilité à répondre à cette question, mais si le coach a fait appel à lui, c’est que forcément, il a les qualités requises pour jouer en sélection et apporter un plus à l’équipe. Vous savez, je connais Faouzi depuis longtemps, lorsqu’il était dans les catégories de jeunes et que moi je terminais ma formation à Saint-Étienne. C’est un joueur qui brille en Ligue 1 et qui fait de bons matchs depuis l’entame de la saison. Ce n’est pas par hasard qu’il est suivi par de grands clubs européens. Et puis, il est toujours intéressant d’avoir deux joueurs d’un niveau équivalent, que ce soit en club ou bien en sélection. Je sais qu’avec Mesbah, il n’y aura pas de problème. En plus, rien ne nous dit qu’ils ne joueront pas ensemble aussi.
Vous a-t-il appelé, avant de prendre sa décision ?
Non. On s’est vus lors du match de championnat entre l’AC Ajaccio et Saint-Étienne de cette saison et on a parlé un peu de l’EN. Mais bon, son choix était fait depuis longtemps déjà. Je suis content qu’il soit là parmi nous et on fera en sorte de lui faciliter son intégration.
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Pour la première fois, le stage de l’EN sans aucun blessé
Halilhodzic très satisfait…
Selon une source bien informée, Halilhodzic est très content de ce début de stage, vu le bon état de santé de ses joueurs. Habituellement, le sélectionneur national se plaignait tout le temps des blessures et du nombre impressionnant, comme cela fut le cas lors du dernier match amical des Verts face à la Bosnie Herzégovine où presque onze joueurs étaient blessés. Cette fois à l’occasion de ce stage, la sélection nationale algérienne ne compte aucun blessé, excepté Sofiane Feghouli qui souffre d’une légère inflammation au niveau de la cuisse, mais qui n’a rien de grave puisqu’il s’est entraîné hier le plus normalement du monde. Halilhodzic a poussé un grand ouf de soulagement en ce début de stage.
…mais embarrassé par la situation de certains joueurs
Néanmoins, la même source nous a indiqué que le sélectionneur national est embarrassé par le fait que certains joueurs n’aient toujours pas réglé leur situation, comme Raïs Mbolhi et Djamel Mesbah. Le gardien de but des Verts est toujours sans club, tandis que l’arrière gauche du Milan AC est courtisé par plusieurs clubs italiens, entre autres Palerme. Les deux joueurs ne connaissent toujours pas leur future destination et c’est ce qui agace le sélectionneur national qui craint qu’ils soient déconcentrés.
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Séance variée hier matin
La sélection nationale continue sa préparation à Rustenburg. Les coéquipiers de Medhi Lacen ont effectué, hier matin sur le terrain d’entraînement du complexe Royal Bafokeng, leur troisième séance d’entraînement. Celle-ci, qui a duré près de deux heures, a vu le staff technique miser tout d’abord sur l’aspect physique, avant de passer au travail technico-tactique au cours de la deuxième heure. Plusieurs ateliers physiques et techniques ont été au menu des joueurs, sous la houlette du préparateur physique, Cyril Moine.
Un émissaire de la FAF aurait suivi Niger-Togo
Selon des informations en provenance du Bafokeng campus sport, Halilhodzic aurait délégué un technicien à Niamey, pour assister au match de samedi soir entre le Niger et le Togo. Halilhodzic attendra qu’on lui remette un rapport pour bien étudier le jeu des Togolais.
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Raouraoua suit de près l’évolution du stage
Mohamed Raouraoua suit de très près le déroulement du stage de préparation de l’EN qui précède le coup d’envoi de cette 29e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Le président de la Fédération algérienne de football, bien qu’il ne soit pas présent au Bafokeng campus sport de Rustenburg, suit tout ce qui se passe avec beaucoup d’intérêt, lui qui mise sur cette CAN pour remettre le football algérien sur orbite.
Il se trouve actuellement au Bahreïn
Mohamed Raouraoua se trouve actuellement au Bahrein, sans doute retenu par des obligations au sein de l’Union arabe de football dont il est le vice-président. C’est ce qui l’a empêché de rejoindre l’Afrique du Sud en compagnie de l’Equipe nationale.
Il devrait faire un saut en Suisse, avant de venir en Afrique du Sud
Ce qui est presque sûr, c’est que le président de la Fédération algérienne de football assistera à la rencontre amicale prévue samedi prochain entre les Verts et les Bafana Bafana, à Soweto, à 120 kilomètres de Johannesburg. Mohamed Raouraoua devrait ainsi, selon une source crédible, faire un saut en Suisse où il sera retenu pendant quelques jours, avant d’atterrir à Johannesburg, le 12 janvier prochain, pour assister au match.
Il sera au Bafokeng le 13 janvier
Le président de la Fédération algérienne de football se rendra au Bafokeng campus sport pour y passer trois jours en compagnie de l’EN. L’arrivée de Raouraoua est prévue le 13 janvier.
