Le défenseur central de l’équipe nationale, Carl Medjani, se dit très optimiste pour le match de dimanche. Pour lui, oublier ce qui s’était passé au match aller et ne penser qu’à gagner sont la clé de ce match.
– Avec quel état d’esprit et quelle forme vous rejoignez la sélection ?
– Physiquement, je suis un peu fatigué à la suite du match d’hier (Ndlr, l’entretien a été réalisé à l’aéroport d’Alger), quant à l’état d’esprit, on sait ce qu’on a à faire. Une chose est sûre, on n’aura pas moins envie que les Libyens de gagner.
– Quelle est, selon vous, la meilleure façon d’aborder ce match ?

– La meilleure façon d’aborder ce match est de penser qu’on doit gagner pour passer. Il ne faut surtout pas faire de calculs. Oublier ce qui s’était passé au match aller est très important. On démarre à zéro partout.
– Est-ce un match spécial ou bien une rencontre ordinaire, comme toutes les autres ?
– Il y a des gens qui vont dire que c’est un match comme tous les autres, mais on sait tous que ce n’est pas vrai. C’est le match le plus important de l’année, un rendez-vous qu’on ne doit absolument pas rater. Il y a une qualification au bout, donc, c’est une partie très, très importante.
– Vous allez jouer devant un stade plein à craquer, c’est un avantage ou bien une source de pression…
– Le rôle du public est déterminant. On sait que les supporters vont être derrière nous jusqu’à la fin, à nous de répondre présents sur le terrain. On fera tout pour gagner et donner de la joie à ceux qui vont se déplacer au stade, mais aussi à tous les autres Algériens qui vont suivre ce match à la télé, sur Internet ou à la radio.
– N’appréhendez-vous pas les débordements lors de ce match, surtout après ce qui s’était passé au match aller ?
– Les débordements ? Non. Je ne pense pas qu’il y en aura, parce que nous les Algériens, nous sommes assez intelligents pour ne pas tomber dans leur jeu. Il faut que nos supporters nous encouragent à fond et qu’ils oublient tout ce qui s’est passé à Casa. On fera le reste sur le terrain incha Allah.
– Vous êtes pressenti pour être capitaine. C’est une motivation ou bien une responsabilité, voire même un fardeau…
– Le capitaine, non je ne veux pas parler de ça. On parle football, on ne parle pas de ça, c’est un détail qui n’a aucun poids devant l’enjeu et l’importance de ce match. A vrai dire, je ne pense même pas à ça. Capitaine, pas capitaine, leader, pas leader, l’essentiel, c’est que l’Algérie se qualifie. Il y aura 11 leaders sur le terrain, incha Allah.
– Ça sera, en cas de qualification bien sûr, votre première CAN, quels en sont vos sentiments ?
– Jouer ma première CAN me fera énormément plaisir. La coupe d’Afrique, ce n’est pas chaque saison, et ce n’est pas aussi tous les joueurs qui ont la chance de disputer une compétition aussi prestigieuse. Dans notre groupe par exemple, il y a 4 ou 5 éléments qui ont déjà disputé une coupe d’Afrique. Pour moi, ça sera la première, et j’avoue que ça me fera énormément plaisir de la disputer et d’aller le plus loin possible. Mais avant de parler de CAN, il y a une qualification à arracher. On aura tout le temps de parler de ça au moment opportun.
A. B.