Médicaments : Un groupe ad hoc pour organiser la distribution

Médicaments : Un groupe ad hoc pour organiser la distribution

Un groupe de travail ad hoc chargé de faire un diagnostic du réseau d’approvisionnement et de distribution du médicament vient d’être mis en place par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Dans un communiqué rendu public, le ministère indique que le groupe en question aura pour mission de «réviser, adapter, créer textes et procédures et faire toutes propositions pour cerner les besoins, maîtriser l’approvisionnement et améliorer la gestion informatisée du médicament jusqu’à la dispensation aux patients».

Il est également question de «faire toutes propositions permettant une meilleure disponibilité des produits pharmaceutiques et une meilleure accessibilité des patients à ces produits», lit-on dans le communiqué.

Composé de pharmaciens hospitaliers, de cadres de l’administration centrale et des institutions sous tutelle, le groupe est mis sur pied suite à la réunion du ministère tenue récemment avec des pharmaciens hospitaliers. Une réunion qui s’inscrit dans la continuité de la mise en œuvre de la politique nationale du médicament. Le ministère a rappelé le projet de nouveau statut pour la pharmacie centrale des hôpitaux qui a été introduit dans le souci d’assurer aux patients une disponibilité effective du produit pharmaceutique en général et du médicament en particulier.

Il sied de rappeler à ce sujet que le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, a souligné qu’il n’y avait pas de pénurie de médicaments ni de vaccins montrant du doigt justement une mauvaise gestion de la distribution : «Le problème réside en une mauvaise gestion de la distribution, laquelle est devenue une habitude fâcheuse enregistrée au niveau des établissements hospitaliers.» Il a, par ailleurs, affirmé que le problème de pénurie a été définitivement réglé à travers l’acquisition cette année de médicaments et de vaccins dont le coût s’est élevé à 26 millions d’euros. Au sujet du médicament lié au traitement du cancer, le ministre a rappelé le projet de création de 57 centres de radiothérapie pour cancéreux qui seront fin prêts en 2013, précisant que 41.000 nouveaux cancéreux ont été recensés l’année dernière dont 28.000 nécessitant une radiothérapie. Le ministre a invité l’ensemble des associations de son secteur à œuvrer de concert en vue de mettre en place un plan de travail regroupant toutes les wilayas. Objectif : «Définir les différentes entraves que rencontrent les malades et mettre en place des cellules de proximité.»