Malgré un prix relativement abordable, le médicament générique n’arrive toujours pas à s’imposer sur le marché pharmaceutique algérien, le malade portant souvent son choix sur la molécule d’origine, ou le princeps, pendant que le médecin semble hésiter, de son côté, à le prescrire.
C’est que la question du médicament générique n’en finit pas de susciter de vives réactions notamment parmi les patients. Approché par l’APS dans une officine de la capitale, Yahia, qui souffre d’une maladie cardiovasculaire depuis une année, confie qu’il préfère se traiter avec des médicaments « d’origine » car, selon lui, plus efficaces et son médecin lui a toujours prescrit ce type de produits. Un autre, qui demandait un traitement d’appoint contre la fièvre, a lui aussi choisi des médicaments d’origine, en dépit de leurs prix élevés, expliquant qu’il avait déjà utilisé des génériques mais a constaté qu’ils guérissaient « moins vite que les princeps ».