Deux partenaires du groupe Sonatrach dans le projet du gazoduc entre l’Espagne et l’Algérie seraient sur le point de vendre leurs participations en raison de la crise qui sévit en Europe notamment en Espagne.
En effet, selon Reuters, Endesa et Iberdrola sont en négociations respectivement avec les banques Santander et BNP Paribas pour céder leurs participations à Medgaz.
Selon une source proche du dossier citée par Reuters, les raisons du retrait d’Endesa sont dues au fait que “les besoins d’approvisionnement en gaz sont couverts par le Qatar et le Nigeria, et il n’a pas besoin que du gaz en Espagne, où ses centrales à cycle combiné sont pratiquement au point mort” d’où son désir de diversifier son portefeuille énergétique.
Notons que le capital d’Endesa est détenu à hauteur de 92 % par l’italien Enel (ENEI.MI) qui est un leader de la distribution de gaz en Espagne alors que Iberdrola, détenteur de 20% du capital de Medgaz aux cotés de Cepsa avec 20% ainsi que les françaises Gdf et Suez avec 12 %, est à la recherche du preneur de ses actions selon le site financier espagnol El Confidencial.
Endesa, Santander et Iberdrola ont tour à tour refusé de commenter ces informations rapportées par des agences de presse et des sites boursiers.