Medelci « Nous combattons le terrorisme par la force de la loi »

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L’Algérie qui postule à une place au sein de conseil pour la période 2014-2016.

L’Algérie a réitéré, hier à Genève, son appel pour la pénalisation du paiement des rançons qu’elle considère comme une manne financière qui nourrit les activités criminelles des groupes terroristes. «L’Algérie réitère son appel pour la pénalisation du paiement des rançons, une manne financière qui nourrit les activités criminelles des groupes terroristes. Nous attendons avec intérêt la présentation de l’étude finale sur la prise d’otages dans le contexte des droits de l’homme», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci devant le segment de haut niveau de la 22e session du Conseil des droits de l’homme. Medelci n’a pas manqué, à l’occasion, de rappeler la récente attaque perpétrée par un groupe terroriste composé de huit nationalités, contre le complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas. Il a indiqué que le combat contre le terrorisme et ses relais demeure d’actualité dans la région.

Le chef de la diplomatie a, par ailleurs, expliqué que la lutte contre le fléau du terrorisme revient à protéger les droits de l’homme. «Certes, la sécurité conditionne dans une large mesure, les droits fondamentaux des citoyens», a-t-il dit. «Notre combat contre le terrorisme s’effectue par la force de la loi qui consacre les engagements de l’Algérie en matière de respect des droits de l’homme», a-t-il ajouté.

Le ministre a souligné, à ce propos, que la montée d’une idéologie qui «tend à assimiler l’Islam au terrorisme» est «un motif de sérieuse préoccupation» qui interpelle la communauté internationale. Pour ce faire, il a rappelé la création récente, à Adrar, dans le sud de l’Algérie, d’une Ligue de ulémas, imams et prêcheurs des pays du Sahel, qui se veut, a-t-il expliqué, une contribution appropriée aux efforts de promotion de la tolérance dans la région. D’autre part, il a indiqué que «l’application de la charte pour la paix et la Réconciliation nationale, adoptée par référendum, a créé un climat favorable dans notre pays, confortant ainsi l’interaction entre sécurité et développement». Réitérant l’engagement sans faille de l’Algérie pour le renforcement des droits de l’homme, le ministre des Affaires étrangères a saisi l’occasion pour «solliciter l’appui des pays amis et des partenaires pour sa candidature au conseil des droits de l’homme pour la période 2014-2016 lors des élections prévues en novembre 2013 à New York.» Pour ce faire, le ministre algérien ne manquera de rappeler les efforts de l’Algérie et ses importantes avancées sur les plans politique, économique et social. «Les importants investissements consentis au titre des deux plans quinquennaux successifs ont renforcé la dynamique de développement, de distribution des revenus, d’intégration sociale et de création d’emplois», a-t-il souligné. Insistant sur les progrès démocratiques engrangés, M Medelci a indiqué que «l’Algérie s’emploie à élargir les progrès au titre de l’application de la politique des droits de l’homme, couplée à la charte pour la paix et à la Réconciliation nationale, afin de consolider les acquis sociaux et la cohésion sociale». Selon lui, «le gouvernement et les Algériens ont consentis beaucoup d’efforts pour atteindre la plupart des objectifs du millénaire pour le développement et qui a valu à l’Algérie d’être sélectionnée par les Nations unies pour participer aux consultations de l’agenda post-2015».