Selon le ministre des affaires étrangères Mourad Medelci qui participait au 2ème sommet de Malte, les chefs d’Etat et de gouvernement du dialogue méditerranéen 5+5 ont exprimé leur détermination à lutter contre le terrorisme.
Les pays membres du dialogue 5+5 “se sont engagés à mobiliser toutes les énergies pour lutter contre le terrorisme”, a déclaré à la presse, M. Medelci à l’issue de la première séance de travail de ce sommet, réunissant les pays d’Afrique du nord (Algérie, Tunisie, Maroc, Libye et Mauritanie) et cinq pays de l’Union européenne (France, Italie, Espagne, Portugal et Malte).
En ce qui concerne la situation au Mali, pays dont la partie nord est occupée par différentes armés, les participants au sommet ont pu trouver une formule consensuelle, tant il existe des divergences sur les voies et moyens de résoudre la grave crise que subit ce pays voisin, et ce, entre les partisans d’une intervention militaire rapide menés par la France et ceux qui préconisent une solution politique, à l’instar de l’Algérie.
Ils ont “exprimé leur volonté d’aider le gouvernement malien jusqu’à ce qu’il puisse arriver à sécuriser son territoire et l’unité du Mali” selon le chef de la diplomatie algérienne. Une formule amorphe qui exprime la profondeur des divergences qui caractérisent les positions des uns et des autres, non seulement dans le bassin méditerranéen, mais aussi au niveau planétaire.
En outre, et à l’issue de discussions qualifiées par Medelci de “sereines et franches”, les pays du dialogue 5+5 ont décidé de renforcer le dossier relatif à la sécurité alimentaire, de consolider la coopération en matière de transport, d’environnement et de la formation dans tous les domaines.
Pour rappel, c’est le premier ministre Abdelmalek Sellal qui a conduit la délégation algérienne au sommet du dialogue 5+5 de Malte, en tant représentant du président Bouteflika qui l’a désigné à cet effet.
