Lors d’un point de presse conjoint avec son homologue chypriote, le ministre des affaires étrangères Mourad Medelci a fait savoir à Bruxelles que le dialogue entre l’Algérie et l’Union européenne abordait sans tabous les questions des droits de l’Homme, de la société civile et celle des réfugiés.
“Tous les sujets sont abordés dans le sous-comité du dialogue politique algéro européen, il n’y a plus de sujets tabous y compris ceux des droits de l’Homme, de la société civile et des réfugiés”, a déclaré le ministre à l’issue de la 7ème session du conseil d’association.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, “ces questions, considérées pendant plusieurs années comme des sujets tabous, exclues du dialogue, sont aujourd’hui intégrées au dialogue. L’Algérie progresse dans ces domaines d’une manière volontariste car elle considère que c’est son droit d’avancer dans la consolidation des droits de l’Homme”.
Lors des discussions qu’il a eues jeudi avec la partie européenne, il a également été question de circulation de personnes pour laquelle des efforts ont été enregistrés, même si elle reste à consolider, selon Mourad Medelci qui précise que l’UE évoque encore la question de sécurité pour justifier le refus d’octroi des visas, indiquant dans ce sens que cette question est “bien prise en charge à travers le bon fonctionnement des accords de réadmission que l’Algérie a conclu avec la plupart des pays européens”.
Le ministre des affaires étrangères se dit par ailleurs optimiste sur l’aboutissement des négociations dans le cadre de la nouvelle politique européenne de voisinage. “Les premières discussions exploratoires nous mettent dans une position qui nous rend particulièrement optimiste quant à l’issue de ces négociations et nous allons au cours du premier semestre 2013 avancer dans ces négociations pour aboutir à un programme d’action consensuel”, a-t-il affirmé.
