Intervenant dimanche en marge de sa rencontre avec le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, le ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, a qualifié l’accord signé entre le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le groupe Ansar Eddine de “nouveau jalon sur la voie du règlement politique de la crise au Mali”.
“L’Algérie considère que la signature de cet accord est le fruit d’un effort collectif et un pas très encourageant franchi sur la voie du règlement politique de cette crise” a estimé le chef de la diplomatie algérienne appelant dans le même sillage à prendre de “mesures supplémentaires” dans le but de trouver une issue à la crise qui secoue le Mali voisin depuis plusieurs mois, notamment après la récente décision du conseil de sécurité de l’ONU qui a mis la recherche d’une solution politique comme préalable à un déploiement militaire.
Pour rappel, les deux mouvements armés touareg du Mali, le MNLA et Ansar Eddine ont signé vendredi dernier à Alger un accord dans lequel ils s’engagent à “s’abstenir de toute action susceptible d’engendrer une situation de confrontation et toute forme d’hostilité dans la zone qu’ils contrôlent”.
Les deux groupes ont également promis d’agir dans le sens de la libération de tous les otages en captivité dans la zone concernée et de sécuriser les zones sous leur contrôle. La coordination des positions et autres actions dans toute démarche visant la recherche d’une solution politique avec Bamako figure également parmi les engagements cosignés par les deux mouvements armés.