Le ministre des Affaires Etrangères algérien, M. Mourad Medelci, a indiqué que 10 mille terroristes ont déposé les armes en vertu de la politique de la réconciliation nationale.
Il a, notamment, annoncé que la coopération entre l’Algérie et les Nations Unies en matière de lutte antiterroriste a été traduite sur le terrain par la mise à la disposition de cette dernière d’une quantité importante de documents et d’archive écrit et audiovisuel ainsi que des courts reportages et documentaires ».
Le ministre Medelci s’est prononcé au Symposium sur la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, tenu dans le cadre de la 66eme Assemblée générale de l’ONU. Il a révélé que la politique de réconciliation nationale a permis la reddition et la réinsertion d’en moins 10.000 terroristes. On croit savoir, dans ce cadre, que le chiffre avancé par le ministre des Affaires Etrangères, inclut notamment les terroristes repentis dans le cadre de la loi sur la concorde civile, en 1999 et de la réconciliation nationale en 2005.
Il s’est ainsi félicité de l’accent mis par la résolution 1963 (2010) du Conseil de sécurité sur l’importance de focaliser les efforts sur la prévention, l’évaluation des menaces et des risques, ainsi que l’élimination des conditions de propagation du terrorisme à travers un suivi plus étroit de la mise en œuvre de la résolution 1624 (2005). M. Medelci a également souligné qu’il appuyait fortement la lutte contre le cyber terrorisme et l’utilisation par les groupes terroristes, des moyens de communication modernes dans leurs activités de recrutement et de radicalisation. Il a, notamment, insisté sur la sensibilisation par le biais des supports médiatiques adaptés, à travers les témoignages de terroristes algériens repentis, mis en exergue les résultats positifs, en matière de dé-radicalisation, de la politique de paix et de réconciliation nationale mise en œuvre par l’Algérie depuis plus d’une décennie sous l’impulsion du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika”.
Cette politique a été consacrée, a-t-il rappelé, ”par la Charte de la paix et de la réconciliation nationale approuvée massivement par référendum populaire.” Par ailleurs, M. Medelci a jugé que la nécessité de coopérer plus largement sur l’ensemble des volets de la lutte antiterroriste s’impose entre les pays directement concernés et les pays et institutions partenaires.
Dans ce sens, il a précisé que la Conférence d’Alger sur la lutte contre le terrorisme, tenue les 7 et 8 septembre entre les pays du champ du Sahel et prés de 40 autres pays et institutions internationales et régionales, ”met clairement en relief cette nécessité’’. La conférence d’Alger, a encore indiqué le ministre, ”a été l’occasion d’enregistrer un consensus fort et un niveau d’engagement plus déterminé pour lutter efficacement contre ce phénomène qui concerne, malheureusement, l’humanité entière”.