Médecins résidents : Hadjar : «Pas de nouvelle session de rattrapage pour le DEMS»

Médecins résidents : Hadjar : «Pas de nouvelle session de rattrapage pour le DEMS»

Les médecins résidents recalés lors de la session de rattrapage de l’examen pour le diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS), ou ceux qui étaient en grève durant cette période, «n’ont pas droit» à une nouvelle session.

C’est ce qu’a déclaré, dimanche soir à la télévision algérienne, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.

Cette décision, selon le ministre «est purement pédagogique», car, a-t-il argué, «il est impossible qu’un étudiant réussisse à un examen sans étudier». M. Hadjar précisera que les mesures pédagogiques seront appliquées pour tous les étudiants, avant de rappeler que l’ordonnance N°1730, publiée le 4 novembre 2015, concernant le cycle de formation des médecins spécialistes, stipule que «les étudiants qui ont participé à la session normale auront le droit de participer à la session de rattrapage».

Ce qui signifie, a insisté M. Hadjar, qu’«il est impossible de programmer une nouvelle session de rattrapage».

Les recalés vont donc devoir attendre la nouvelle année universitaire pour repasser le DEMS.

M. Hadjar a, en outre, fait savoir que 70% des médecins résidents ont pu passer leur examen. Concernant les étudiants de première année, qui sont obligés de passer un examen pour passer en deuxième année, le ministre a assuré qu’ils auront une chance pour rattraper les cours au bout de quelques mois. Pour les années intermédiaires, les étudiants bénéficieront de mesures particulières en période d’activités pédagogiques. Ces mesures visent, selon le ministre, à éviter d’avoir deux promotions dans la même année et faire face au problème de «l’engorgement». Il a indiqué que son département publiera dans les prochains jours un communiqué relatif aux nouvelles mesures prises à l’égard des médecins résidents. Tahar Hadjar n’a pas manqué l’occasion pour insister sur «la nécessité» de faire de cette année universitaire 2018-2019 «une année de qualité».

Écrit par Samira Dekkiche