Médecins généralistes en Algérie : Vers le gel de la grève

Médecins généralistes en Algérie : Vers le gel de la grève

La suite à donner à la grève des praticiens généralistes, lancée le 16 du mois en cours par le SNPSP, conjointement avec le SNPSSP, pourrait être gelée lors du conseil national de ce syndicat, prévu aujourd’hui.

C’est ce que nous a appris hier, le coordinateur du SNPSP de la région ouest qui explique que la tenue de ce conseil a été décidée suite à la rencontre qui a eu lieu jeudi entre ses représentants et le ministère de la Santé.



Selon notre source, le PV qui a sanctionné ce contact rendu possible par l’intervention de personnes ayant opté pour une médiation, fait mention de l’engagement du département ministériel de Djamel Ould Abbès, à oeuvrer pour satisfaire la première revendication, à savoir l’amendement du statut particulier des trois corporations qui constituent le corps des praticiens généralistes : les pharmaciens, les chirurgiens-dentistes et les médecins généralistes. Par ailleurs, il a été décidé, lors de cette entrevue, qu’une commission mixte sera installée, demain dimanche, et aura pour mission de reprendre les articles 19 et 21 du statut afin de décider des mesures transitoires, dans le but de permettre à certains praticiens de gravir les échelons en attendant les dispositions d’organisation de concours. Concernant le régime indemnitaire, le responsable syndical estime que jusqu’à maintenant, il demeure virtuel tant que l’arrêté n’a pas été publié dans le Journal Officiel et le seul document de référence demeure la note d’information détaillée adressée par le secrétaire général du ministère de la Santé aux chefs d’établissements de santé publique.

Selon lui, il sera également question, lors de ce conseil national, de débattre de la tenue du sit-in prévu aujourd’hui à Alger. Sur un autre registre, notre interlocuteur estime que le syndicat ne s’inscrit pas dans une logique de conflits continus avec la tutelle et que la santé du malade est un élément déterminant, étant donné que ce dernier ne peut, en aucun cas, être tenu en otage.