Médéa : une fausse conseillère à la présidence derrière les barreaux

Médéa : une fausse conseillère à la présidence derrière les barreaux

Une femme âgée d’une quarantaine d’années, qui répond aux initiales K.S, a été arrêtée hier mardi, 23 février 2021, par les éléments de la gendarmerie nationale. La femme qui se faisait passer pour une conseillère à la présidence de la république, est poursuivie pour escroquerie, faux et usage de faux, et pour d’autres chefs d’accusation.

L’accusée a réussi à convaincre plusieurs citoyens qu’elle était une fonctionnaire hautement placée, et plus exactement une conseillère à la présidence de la république. Cette fausse identité lui avait permis d’arnaquer plusieurs de ses victimes, bernées par leur propre naïveté, et par les douces promesses de la fausse conseillère.

L’opération des éléments de la gendarmerie nationale, qui avait mené à l’arrestation de la mise en cause, a été déclenchée suite à des informations reçues par le service de sécurité. Ces informations faisaient état de l’existence d’une femme qui se faisait passer pour une haute fonctionnaire de la présidence de la république.

L’accusée, promettait à ses victimes divers privilèges, en contrepartie de sommes d’argent, que les naïfs payaient, en espérant un poste de travail, un logement social, ou bien gagner un procès. 

La fausse conseillère sous les verrous

Suite à son arrestation, l’accusée a été présentée devant le parquet prés le tribunal de Médéa. Sa mise en détention provisoire a été demandée par le juge d’instruction, en attendant que la fausse conseillère comparaisse pour faire face aux accusations d’usurpation d’une qualité légalement réglementée, de faux et d’usage de faux, d’escroquerie, et d’immixtion dans les fonctions publiques, civiles ou militaires, ou accomplissement d’un acte d’une de ces fonctions.

Par ailleurs, un appel à témoins a été également lancé par le procureur de la République près le tribunal de Médéa, afin de collecter le maximum d’information sur l’accusée, et sur ses activités illégales, mais aussi pour recevoir les plaintes de ses victimes.

Plusieurs affaires de ce genre ont été signalées à travers le pays, et plusieurs personnes ont été arrêtées, alors qu’elles se faisaient passer pour des hauts fonctionnaires de l’état Algérien.