Médéa : Le feu ravage 172 hectares de forêt

Médéa : Le feu ravage 172 hectares de forêt

Avec le début de la saison estivale, les feux de forêt sont aussi au rendez-vous.

Ainsi, les résultats des dégâts causés depuis le début du mois de juin sont de l’ordre de 172 hectares, dont 21 ha de forêt, 41 ha de maquis et 29 ha de broussailles.

Il faut ajouter 80 ha d’arbres fruitiers et de récoltes céréalières.

Les localités qui ont été les plus touchées par les incendies sont Tablat (75 ha), Ouled Antar (26 ha), Ouamri (17 ha), et Ouzera (18 ha).

Depuis le lancement de la campagne de lutte contre les feux de forêt de cette année, les services de la conservation des forêts, en étroite collaboration avec ceux de la protection civile, n’ont pas chômé, ils ont déployé de grands efforts durant cette période pour circonscrire rapidement 43 différents foyers de feu afin de limiter les dégâts d’une propagation.

Selon M. Ahmed Salem, responsable de la communication à la conservation des forêts, la situation de 2009 est meilleure comparativement à celle de l’année passée.

Dans ce sens, pour la même période les dégâts sont en régression au point de vue du nombre de foyers déclarés et l’étendue forestière détruite.

L’installation d’un système radioélectrique a contribué efficacement aux alertes des foyers de feu et facilité énormément la communication avec les différents postes de vigies installés sur les hauteurs du massif forestier.

Par ricochet, ces feux de forêt ont accentué, les vagues de chaleur, le thermomètre a atteint parfois les 50 degrés.

Une pareille chaleur n’est pas sans conséquences sur la santé des habitants en particulier les plus démunis pour faire face aux aléas climatiques.

Ils manquent du strict minimum de commodités jusqu’à un réfrigérateur pour conserver la nourriture et l’eau fraîche.

Mais lorsqu’on habite des patelins comme Aïn Boucif, Ksar El Boukhari, Chahbounia, El Azizia, Beni Slimane et autres localités plus reculées du vaste territoire de la wilaya du Titteri, distant à une bonne trotte du bord de la mer et quand les moyens de transport pour se déplacer sont insuffisants, on ne pense même pas aux vacances.

Où aller sous un soleil écrasant le jour et une fournaise la nuit ?

Beaucoup de chefs de familles ont eu recours cette saison estivale à la climatisation de leur domicile, même à crédit.

Les marchands de ces produits sont pris d’assaut au quotidien, et les prix de vente des climatiseurs qui s’arrachent comme des petits pains, ont grimpé ; on enregistre une augmentation qui varie entre 2000 DA et 3000 DA l’unité.

Les jeunes bricoleurs n’ont pas laissé l’occasion passer : ils se sont mis de la partie pour procéder à l’installation de ces appareils à des prix qui varient de 2500DA à 4000 DA.