Le secteur de l’agriculture et des forets reste le principal pourvoyeur de main d’œuvre à Médéa, totalisant, à fin 2009, une population active de 92.662 employés, sur une population occupée estimée à 208516 travailleurs, selon la direction de l’emploi de la wilaya. La dynamique induite par les in
vestissements « conséquents » injectés par les pouvoirs publics, au titre du premier et second programme quinquennal, en vue de « doper » le marché local de l’emploi, alors en phase de stagnation, a permis, selon la même source, aux « secteurs de l’agriculture et des forets d’absorber la plus importante proportion de la main d’œuvre occupée ».
Cette dynamique s’est traduite, indique-t-on, par un taux d’occupation de l’ordre de 44,44 %, devançant d’autres secteurs d’activités, traditionnellement créateurs d’emplois, comme le secteur du commerce, les services ou le BTP, crédités d’un taux d’occupation respective de 11,27%, 0,46% et 3,45%.
L’effort financier consenti par l’Etat, durant la dernière décennie, a contribué à réduire les effets engendrés par le dépeuplement des zones rurales, la locomotive du développement agricole, en orientant une grande partie des dépenses vers les zones de « reflux » où s’est concentré près du tiers des 17 mille familles ayant déserté leurs hameaux et villages d’origine, pour des raisons sécuritaires, est-il indiqué de même source.
La source souligne, en outre, l’impact des recrutements opérés par le secteur de l’agriculture et des forets sur le taux de chômage global dans la wilaya, dont les capacités à absorber une proportion importante de la population inactive s’est traduite par une baisse « sensible » du nombre de chômeurs, ramenant le taux de chômage dans la wilaya à 11,86 %, à fin 2009, contre 18,83 % en 2006.
