Médéa: La circulation automobile rétablie, difficile sur certains axes

Médéa:  La circulation automobile rétablie, difficile sur certains axes

La température qui a encore baissé, hier en début d’après-midi, a donné lieu à des chutes neige de plus en plus abondantes sur les hauteurs et les reliefs de plus de 600 mètres d’altitude recouverts d’un manteau blanc depuis le début de la semaine.

Le réseau routier de la wilaya était ouvert à la circulation même s’il est resté difficile durant la journée d’hier en certains endroits de la daïra d’El-Omaria, 45 km à l’est du chef-lieu de wilaya au niveau des tronçons reliant El-Omaria à Ouzera par Madala et Ouled Brahim Guefaïfia.

C’est aussi le cas des axes secondaires de la daïra de Tablat où les la circulation était toujours difficile en direction des communes d’El-Aïssaouia et des Deux Bassins où les équipes de déneigement des travaux publics étaient à pied d’œuvre.

Par ailleurs, les mauvaises conditions atmosphériques, qui affectent le nord de la région, n’ont pas causé de problèmes d’alimentation en énergie électrique des foyers, puisqu’aucune coupure n’a été enregistrée durant la perturbation.

En effet, la vague de froid, qui sévit depuis le début de la semaine, a entraîné une hausse de la consommation d’énergie électrique, même si certains citoyens attendent depuis des semaines le raccordement de leur logement au gaz naturel.

Transies de froid, les familles bénéficiaires de 50 logements situés à Draâ Smar, 5 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya, souffrent de plusieurs pathologies dont des maladies respiratoires, faute de gaz de chauffage. La disponibilité de la bonbonne de gaz est toujours problématique à Tablat où de longues files d’attente se forment chaque jour devant le centre de distribution de Naftal qui reçoit quotidiennement jusqu’à 5  800 bouteilles de gaz.

Pour satisfaire la demande et désengorger le centre, les communes rurales limitrophes sont sollicitées pour ravitailler leurs populations par leurs propres moyens de transporte en chargeant les quantités dont elles ont besoin. Le même problème est aussi observé dans la localité de Sidi Ziane où les files d’attente se forment chaque jour même si certains imputent le manque de gaz butane au stockage du produit par les ménages qui craignent la réédition du scénario vécu en 2012.