Que faire, aujourd’hui, pour mettre un terme à ce phénomène meurtrier de l’excès de vitesse, sur nos routes, dont font preuve un grand nombre d’automobilistes inconscients qui continuent de mettre, en danger de mort, leur vie et beaucoup plus grave encore, celle des autres ?
Un excès de vitesse qui constitue la plus grave, car la plus meurtrière, de toutes les infractions aux règles de conduite, les plus élémentaires, du code de la route. Un excès de vitesse qui débouche, inévitablement, dans de très nombreux cas, sur ces dépassements dangereux qui, la plupart du temps, s’avèrent dramatiques car entraînant des pertes de vies humaines et des blessures très graves, pouvant mener à des handicaps à vie.
Des accidents de la route dont le nombre a été de 174, avec 04 mortels, à travers la wilaya de Médéa, durant la période du 30 novembre dernier au 15 décembre courant, avec un bilan lourd de 04 personnes décédées sur les lieux mêmes des drames et 225 autres blessées à des degrés divers. C’est ce qu’indique un communiqué de presse, émanant de la direction de la Protection civile de la wilaya de Médéa, relatif au bilan des activités des ses différentes unités d’intervention pour la période précitée. 174 accidents dont la moyenne journalière est de 04, soit 1 accident toutes les 6 heures, et qui sont survenus, essentiellement, sur les routes nationales (87%) dont surtout, et comme toujours, la RN 1, avec 60% du total de ces accidents.
Concernant les 4 accidents de la route mortels, ils ont coûté la vie à 2 vieilles personnes (un homme et une femme) âgés respectivement de 84 et 79 ans, 2 hommes de 46 ans et 40 ans. Un bilan qui fait état, par ailleurs, de pas moins de 19 personnes, dont, notamment, des enfants et des adolescents, qui ont été victimes d’inhalation de monoxyde de carbone et qui ont été secourues, sur les lieux mêmes de ces accidents domestiques, par les éléments de la Protection civile, avant d’être évacuées vers les structures sanitaires les plus proches.