Les techniciens de la direction des services agricoles parlent d’une superficie sinistrée de plus de 26 500 ha dont 9 730 ha de blé dur, 2 500 ha de blé tendre et de 14 300 ha d’orge, sur une superficie emblavée de 119 000 ha.
Affectée par les mauvaises conditions climatiques qui ont sévi pendant les mois de mars et d’avril, la production céréalière sera à peine égale à 50 % de celle enregistrée lors de la dernière campagne agricole de 2013, selon des estimations encore provisoires. Les techniciens de la direction des services agricoles parlent d’une superficie sinistrée de plus de 26 500 ha dont 9 730 ha de blé dur, 2 500 ha de blé tendre et de 14 300 ha d’orge, sur une superficie emblavée de 119 000 ha.
Les zones les plus touchées par la sécheresse sont localisées dans la partie steppique de la wilaya où les champs de céréales, précoces, sont complètement perdus et donc considérés comme sinistrés. La sécheresse a eu de graves conséquences sur les rendements, causant un important préjudice à la production céréalière, et subséquemment, obérant grandement les revenus des agriculteurs des zones touchées. Ces dernières sont situées dans le sud de la wilaya, comprenant plusieurs communes, notamment celles relavant des daïras de Ksar El-Boukhari, Chellalet El-Adhaoura et Aïn Boucif.
“Le développement des céréales avait, jusqu’à la fin du mois de mars, connu une période hivernale et un début de printemps marqués par des conditions requises voire idéales. La sécheresse ayant sévi tout le long des mois d’avril et mai, coïncidant avec la phase très sensible du stade phénologique de la plante, a été à l’origine du sinistre au niveau des zones précoces”. “Le phénomène de déficit hydrique auquel s’est ajouté le sirocco qui a soufflé pendant quelques jours, a été à l’origine du phénomène d’échaudage à travers de nombreuses parcelles”.
Dans le même ordre d’idées, les faibles rendements des parcelles ont amené leurs propriétaires à les reconvertir en fourrages, soit environ 8 000 ha, perdus pour la céréaliculture. Même les feux n’ont pas épargné les champs de céréales en ravageant une superficie de 16 ha dans la commune de Béni-Slimane, région à grand potentiel de production, correctement arrosée et à fort rendement céréalier.
M. E.