Me Ksentini réitère son attachement à un amendement de l’article 70 de la Constitution

Me Ksentini réitère son attachement à un amendement de l’article 70 de la Constitution

Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a réitéré lundi son attachement à la proposition d’amender l’article 70 de la Constitution.

Interrogé sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale s’il tenait toujours à sa proposition d’amendement de l’article 70 de la Constitution qui énonce que « le président est garant de la constitution » et de lui ajouter « garant de l’Armée nationale populaire » (ANP), Me Ksentini a répondu qu’il y tenait « plus que jamais ».

« J’y tiens plus que jamais, parce que j’ai une confiance absolue en cette institution nationale qui est l’armée et qui, dans d’autres pays, je pense surtout à la Turquie, a joué un rôle essentiel dans la sauvegarde de la démocratie et de la stabilité du pays », a-t-il affirmé.

Me Ksentini a ajouté qu’il n’avait « absolument aucun complexe à le dire et à haute voix, parce que, a-t-il dit, « c’est ma conviction et je ne suis pas le seul à être convaincu sur ce point ».

« En termes clairs, si le président de la République est le garant (c’est une des dispositions constitutionnelles), l’ANP doit protéger la constitution de toute possibilité d’être modifiée ou d’être malmenée, si j’ose m’exprimer ainsi, à une occasion ou une autre », a-t-il indiqué.

Sur la question s’il était contacté ou approché, à propos de la mise en place « éventuellement » de la commission chargée de la révision de la constitution, il a indiqué qu’aucune proposition ne lui a été faite dans ce sens.

« Honnêtement non, mais nous avons fait une suggestion, en ce qui nous concerne, c’est que la commission nationale (CNCPPDH) que j’ai l’honneur et l’avantage de présider soit intégrée dans la constitution pour qu’elle devienne une institution nationale, propriété du peuple algérien, et qu’il ne soit permis à personne demain d’accuser cette commission d’être au service de telle ou telle tendance ou de tel ou tel responsable », a affirmé le président de la CNCPPDH.

« C’est comme le Haut conseil islamique (HCI), c’est une institution consultative, énoncée dans la Constitution. Je demande qu’il nous soit réservé le même statut », a-t-il dit.