« Nous avons dit et répété, à maintes reprises, aux organisations et instances internationales des droits de l’homme que la drogue marocaine était devenue une véritable arme contre l’Algérie ».
Le président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a affirmé, hier à Alger, que les rapports négatifs rédigés par six organisations des droits de l’homme contre l’Algérie relèvent d’une campagne des lobbies de la drogue et du crime transfrontalier visant à « embrouiller » les positions de l’Algérie dans les tribunes internationales.
« Ces rapports émanant de six organisations non gouvernementales (ONG), dont Human Right Wacht, à la veille de l’élection du Conseil onusien des droits de l’homme, ne sont qu’une campagne enclenchée par les lobbies de la drogue et du crime transfrontalier visant à embrouiller les positions fermes de l’Algérie dans la lutte contre ces phénomènes et le financement du terrorisme », a déclaré Me Ksentini à l’APS.
Il a ajouté que ces organisations « se manifestent lorsqu’il s’agit de noircir la situation en Algérie sur les instigations d’instances et de parties financées par les barons de la drogue et de certaines personnes en fuite établies actuellement dans certaines capitales occidentales ».
Il a également indiqué que « les tentatives visant à tromper l’opinion publique internationale sur l’état des droits de l’homme et des libertés en Algérie, notamment les libertés syndicales, à la veille de l’élection du Conseil des droits de l’homme à laquelle l’Algérie est candidate, ne font que confirmer, encore une fois, que les lobbies marocains de la drogue et du crime transfrontalier continuent de cibler l’Algérie dans ses positions dans la lutte contre ces phénomènes et d’embrouiller celles-ci dans les tribunes internationales ».
« Nous avons dit et répété, à maintes reprises, aux organisations et instances internationales des droits de l’homme que la drogue marocaine était devenue une véritable arme contre l’Algérie. Et voilà qu’aujourd’hui, l’argent de ces groupes est utilisé pour ternir l’image de l’Algérie en essayant de l’éloigner de tout rôle qu’elle peut assumer dans des organismes internationaux tels que le Conseil des droits de l’homme », a souligné Me Ksentini. Il a, en outre, souligné que le rôle « positif » de l’Algérie dans ces organisations « menace les intérêts des lobbies de la drogue et du crime transfrontalier ». « Alors que ces organisations internationales des droits de l’homme continuent de tourner le dos aux agressions israéliennes contre le peuple palestinien, aux violations des droits de l’homme au Sahara occidental et à de nombreux problèmes humanitaires sur le continent africain, elles attaquent l’Algérie dans une tentative d’étouffer sa voix qui s’élève contre les intérêts des lobbies internationaux au sein des instances internationales », a-t-il encore relevé.
Il a affirmé que « le contenu de ces rapport ne reflète pas la réalité des droits de l’homme en Algérie, en témoignent les rapports des organisations internationales des droits de l’homme qui ont visité les prisons, les écoles et les établissements de santé du pays et rencontré des syndicats et des organismes indépendants activant dans le domaine des droits de l’homme ».