Me Farouk Ksentini, président de la CNCPPDH, « Hattab pourrait bénéficier d’une amnistie avant la tenue de son procès »

Me Farouk Ksentini, président de la CNCPPDH, « Hattab pourrait bénéficier d’une amnistie avant la tenue de son procès »
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Le président de la Commission nationale consultative pour la protection des droits de l’homme (CNCPPDH), M. Farouk Ksentini, estime que Hassan Hattab, l’ex chef du GSPC pourrait être retraduit devant la justice, en dépit de sa libération et son placement sous contrôle judiciaire, ajoutant qu’au meilleur des cas il pourrait bénéficier d’un non-lieu ou d’une amnistie. Concernant le notoire terroriste Amar Saifi, alias El Para, Me Ksentini relève que des données politiques pourraient avoir un effet sur ce dossier, en vue de protéger les hauts intérêts du pays.

Contacté par nos soins, Me Ksentini a indiqué que la mise sous contrôle judiciaire de Hattab ne signifie pas que le procès de ce dernier a été abandonné, sauf s’il bénéficierait d’un non-lieu ou d’une amnistie, ajoutant que juridiquement « l’amnistie est possible ». Pour mémoire, le PG de la cour d’Alger, M. Belkacem Zeghmati, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il a animée, avant-hier, que Hassan Hattab, a été placé sous contrôle judiciaire, après l’expiration des délais de sa mise sous résidence protégée. Répondant à une question si El Para pourrait être convoqué par la justice pour donner des témoignages, le même interlocuteur précise que cela relève de « l’autorité d’évaluation de la justice ». « Les hauts intérêts du pays passent avant », soutient Me Ksentini, faisant référence à l’affaire de Amar Saifi. Il estime que « la réconciliation nationale est l’affaire de tout le monde ».