Me Benbelkacem : La décision de dissolution du TARLS est “illégale” et “immorale”

Me Benbelkacem : La décision de dissolution du TARLS est “illégale” et “immorale”

“Le TARLS dérange. Certaines fédérations veulent être au dessus des lois de la République. Nos décisions n’ont pas été du goût de quelques responsables qui ont manigancé un complot immoral contre l’instance que je préside”.

C’est ce qu’a déclaré Me Benbelkacem, président du Tribunal Algérien de Règlement des Litiges Sportifs (TARLS), lors d’une conférence de presse animée au siège du COA à Alger à l’occasion de laquelle il a dénoncé comme “illégale” la décision de l’assemblée générale du Comité Olympique Algérien (COA) de dissoudre le Tribunal.

Pour le président du TARLS, ce sont certaines fédérations, notamment la FAF et la FAHB, qui sont derrière cette décision de dissolution, non pas pour les raisons notifiées par l’instance présidée par Mohamed Raouraoua dans sa proposition faite aux membres de l’AG du COA, mais pour d’autres raisons qui n’honorent pas leurs auteurs éventuels.

“Le TARLS est visé car ses membres ont refusé toute ingérence dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions” a affirmé Benbelkacem signalant dans le même sillage qu’il “y a eu plusieurs interventions concernant des cas litigieux et le Tribunal ne s’est pas laissé influencer. Dans des cas pareils et pour préserver la crédibilité du Tribunal, j’ai informé les membres et je me suis retiré des audiences laissant les juristes trancher suivant les lois en vigueur”.

En plus d’immorale, cette décision est illégale selon le conférencier pour qui l’assemblée générale du COA n’est pas habilitée à prononcer la dissolution du Tribunal.

“Le tribunal sportif est créé par le bureau exécutif du COA, seul habilité à dissoudre sa composante. L’assemblée générale de cette instance n’a donc pas le droit de le faire, alors cette décision est illégale, nulle et sans fondement”, a-t-il fait savoir.

Il est plus catégorique que ne l’était le président du COA, Rachid Hanifi qui s’est interrogé sur la légalité de la décision de dissolution. “Il y avait une situation de fait imposée par le représentant de la FAF. Le TARLS est une institution autonome, je ne sais pas si ce qui a été décidé est légal”, avait-il dit, dans une déclaration à l’APS.