Si la plupart des joueurs ont repris le chemin des entraînements, trois campent sur leur position, celle de ne pas intégrer le groupe tant qu’ils n’ont pas touché leur argent. Il s’agit de Sofiane Bouterbiat et les deux Africains, Saïdou Sandaogo et Eudes Dagoulou. L’ancien milieu de terrain de l’USM Annaba attend à ce que les dirigeants lui versent ses salaires concernant la saison passée, alors que Sandaogo et Dagoulou exigent à leur direction le versement des trois mois de salaire chez eux, chose qui s’est d’ailleurs avérée impossible. En tous les cas, lors des négociations, les dirigeants se sont montrés d’accord pour répondre aux exigences des éléments précités, à conditions qu’ils fassent preuve de patience et de reprendre les entraînements avec le groupe. Un membre de la direction affirme que ces joueurs ont donné leur accord pour reprendre au plus vite l’entraînement, mais ils ont failli à leur engagement. Chose qui a eu pour effet d’irriter les dirigeants, car cela fait déjà plus d’une semaine que l’équipe a commencé les entraînements.
Un huissier de justice pour constater leur absence
Dans une démarche pour contrer l’attitude des éléments précités, la direction du club aurait sollicité un huissier de justice afin de constater l’absence de ces trois joueurs qui sont liés par un contrat avec le club. La direction compte en effet prendre des sanctions financières contre les joueurs, puisqu’elle semble avoir les preuves qu’elle compte les payer mais ils continuent à sécher les entraînements.
Ils ont retardé le stage
A en croire une source proche du club, le MC Oran comptait partir en sage dès que l’effectif sera au complet, mais l’absence de trois éléments clés dans l’échiquier de l’équipe a fait que le MCO retarde son départ pour le stage d’intersaison car l’entraîneur n’a pas cessé de demander à ce que son effectif soit au complet.
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Feddal se soigne
Le jeune et vif attaquant du Mouloudia d’Oran, Mohamed Feddal, ne s’est pas entraîné hier. Le joueur souffre, selon nos sources, des adducteurs. Il est en train de se soigner. Il veut éviter le risque de s’entraîner sur cette blessure pour ne pas rater la préparation et par là même le début de saison.
Haddou veut inviter les externes chez lui
Afin que les joueurs externes notamment ceux qui résident à l’ouest du pays à l’image de Mezaïr, Layati et Senouci ne fassent pas les aller-retour en plein mois de jeûne chez eux entre les deux séances, le manager général Haddou Moulay veut inviter les joueurs chez lui lors de la rupture du jeûne. Comme ça, ils éviteront la navette mais surtout ils auront le temps de se reposer convenablement avant le début de la seconde séance prévue à 22h30.
Entraînements à la salle de Canastel
La séance d’entraînement d’avant-hier soir s’est finalement déroulée à la salle de musculation de Canastel. Il faut dire que les Hamraoua seront toujours à la recherche d’un lieu de travail durant la soirée, dans la mesure où l’éclairage au stade Zabana n’est pas encore fonctionnel.
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Comme la saison passée
Finalement, le choix du stage s’est arrêté sur la Tunisie. Comme la saison passée, c’est à Hammamet Yasmine que les Hamraoua vont entrer en stage bloqué pendant 10 jours à partir du 6 août, a-t-on appris d’une source sure. En effet, c’est la Direction de la jeunesse et des sports qui devra prendre en charge la délégation oranaise. Il faut dire que la crise financière qui frappe de plein fouet le club a poussé les dirigeants qui devaient en premier lieu programmer le stage au Maroc, d’accepter la proposition de la DJS, eux qui ont pourtant critiqué le lieu du stage de l’année passée. C’est finalement dans ce même endroit très luxueux de Hammamet Yasmine que les coéquipiers de Seddik Berradja éliront leur quartier général. Le départ devra avoir lieu le 6 août à partir d’Oran sur un vol régulier Oran-Tunis.
Le terrain est enfin doté d’éclairage
Les Hamraoua n’auront plus à effectuer plusieurs kilomètres pour s’entraîner en nocturne, comme ce fut le cas la saison passée, puisque le seul terrain dont dispose Hammamet Yasmine a été doté de l’éclairage. Un avantage qui pousse les Oranais à choisir ce même endroit, car il faut dire que sur le plan hébergement et restauration les gars d’El Hamri étaient gâtés la saison passée en étant dans un luxueux hôtel cinq étoiles, pieds dans l’eau.
Les hôtels risquent d’afficher complets
Le seul problème dans cette histoire de stage à Hammamet Yasmine est que la densité des touristes est beaucoup plus importante par rapport à celle de l’année dernière vu que le pays a connu une certaine stabilité sur le plan politique. Selon le chargé du stage du MCO, il sera plus difficile de trouver un hôtel de luxe libre pour caser toute la délégation du Mouloudia d’Oran. A noter que Hammamet dispose de plus de 140 hôtels et complexes touristiques.
Bordj Cédria, l’autre choix
Il était question de programmer le stage à Bordj Cédria, dans un premier temps, pour éviter le lieu de la saison écoulée. Mais après mûre réflexion et concertation entre les dirigeants du club et celui qui sera chargé du stage, on a décidé de programmer le séjour à Hammamet. Mais si les sites se montrent complets, il se pourrait qu’on se dirige vers Bordj Cédria dont l’hôtel est situé dans le centre sportif lui-même.
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Mezaïr : «Avec un tel niveau, le MCO peut jouer les premiers rôles»
Rencontré avant-hier lors de la séance de musculation qui s’est déroulée à la salle de Canastel, le portier du Mouloudia d’Oran, Hichem Mezaïr, donne l’impression d’être très optimiste quant à la saison prochaine. Il pense que l’équipe s’est renforcée comme il se doit et pourra sans coup férir jouer les premiers rôles. Il estime que le niveau actuel du championnat n’est plus celui des années précédentes. C’est pourquoi il n’a pas peur de penser que le MCO a toutes les chances de bousculer la hiérarchie avec un tel effectif. Pour lui, il suffit d’y croire.
Comment avez-vous trouvé l’ambiance au sein du groupe suite à votre retour aux entraînements ?
J’ai pris part aux entraînements le plus normalement du monde, car j’ai la particularité de connaître tout le monde au Mouloudia d’Oran, un club dans lequel j’ai joué plusieurs années. En plus, certains éléments avec lesquels j’ai joué sont encore là. J’ai également travaillé avec Djebbari, Haddou qui est le manager était aussi mon coéquipier il n’y a pas si longtemps. Disons qu’au MCO, je ne suis guère dépaysé.
Que pensez-vous de l’effectif actuel ?
Je trouve que l’effectif est très remanié par rapport à celui de la saison passée. Il est clair que les dirigeants n’ont pas l’intention de vivre le scénario de la saison écoulée. Ils ont d’ailleurs bien renforcé l’effectif, avec des joueurs de talent et d’expérience. Personnellement, je suis très satisfait de la qualité de cet effectif qui est en place. Je suis convaincu que l’équipe arrivera à réaliser quelque chose de bien cette saison.
Justement, quel objectif cette équipe pourra décrocher selon vous ?
Ecoutez, le niveau du championnat de ces dernières années n’est pas aussi fameux. N’importe quelle équipe peut aspirer à jouer le titre, qui est décroché finalement par le moins mauvais tout au long de la saison. Il n’y a pas de raison pour que le MCO ne fasse pas partie de ce lot d’équipes qui joue pour le titre. Il faut seulement qu’on croit en nos moyens, car les équipes qui ont gagné le titre ces dernières années n’étaient pas très fortes.
Mais le MCO joue pratiquement chaque saison pour son maintien…
Non, je suis désolé ! Je me souviens qu’en 2009, on a entamé le championnat de fort belle manière durant la phase aller où nous avons même occupé la tête du classement mais on n’a pas réussi à tenir le coup comme il se doit. Cela veut dire qu’il faudra qu’un brin de stabilité et de sérieux pour gagner au moins une qualification à une compétition internationale.
En vous engageant, le MCO compte sur un élément d’expérience dans les bois. Etes-vous prêt pour ce nouveau défi ?
Je reviens au sujet du niveau. Je ne pense pas que c’est le niveau actuel du championnat qui va me faire peur. Le fait que je suis un bosseur et que je possède l’expérience souhaitée va me permettre de jouer sans le moindre souci le championnat. Néanmoins, je dois me soumettre à cette loi de la concurrence, car il existe deux autres gardiens de but capables de donner eux aussi le meilleur d’eux-mêmes pour figurer dans les bois le jour J. Pour ma part, je dirai que je suis venu au Mouloudia pour donner ce plus et aider l’équipe à réaliser une saison à la hauteur.
Il s’est occupé personnellement de son bilan médical
Si la plupart des joueurs étaient sous la charge du soigneur de l’équipe Halim Abdat afin d’effectuer leur bilan médical, Mezaïr s’est occupé lui-même de ce dossier en le passant chez lui à Tlemcen. Ayant fait des prises de sang et passer un bilan chez le cardiologue, le portier du MCO en a terminé avec ce dossier vers 16h30. Il était impossible pour lui de rejoindre avant-hier le groupe aux entraînements, mais il a pris part à la deuxième séance à la salle de musculation.