MCO : Maâtallah réclame du renfort à la barre technique

MCO : Maâtallah réclame du renfort à la barre technique

Zmit : «On veut finir l’aller en beauté à l’extérieur»

Les jours passent et se ressemblent au MCO, pis encore dans certains cas, les choses empirent, comme c’est le cas avec l’installation de l’entraîneur adjoint. Jusqu’à aujourd’hui, l’entraîneur Maâtallah travaille seul.

Au départ, Hadj Mansour a été nommé entraîneur en chef, alors que Belatoui était son adjoint, avant que ce dernier ne claque la porte, bien avant le début du championnat, c’est ainsi que le Palestinien a conduit l’équipe sans adjoint jusqu’à son départ, son successeur, Mâatallah devait être dans un premier temps secondé par Sebbah Benyagoub, mais au final ce dernier a décidé de ne pas répondre à l’appel du club.

C’est ainsi que Mâatallah continue de travailler seul, une façon de procéder, qui fait économiser au club de l’argent, mais qui par la force des choses le gêne dans la gestion de l’effectif, car à plusieurs reprises, la présence d’un entraîneur adjoint est plus que nécessaire plus que nécessaire et s’est fait ressentir, pas plus tard que jeudi dernier les joueurs se sont entraînés seuls et même si des joueurs d’expérience comme Kechamli et Mezouar dirigent la séance il n’y a pas mieux qu’un technicien pour seconder le coach et le remplacer quand c’est nécessaire.

Il faut admettre que lors des séances d’entraînement où l’entraîneur est absent, la séance n’est pas bien étoffée, et puis une séance d’entraînement sans technicien ça ne fait pas sérieux et donne une image indigne d’un club de l’envergure du Mouloudia.

Même lors des rencontres officielles la présence d’un adjoint est souhaitable, pour ne pas dire indispensable, car c’est un deuxième avis sur le banc de touche et au cas où l’entraîneur est expulsé et suspendu, il y a un technicien qui peut assurer l’intérim et continuer l’œuvre, comme c’était le cas face au MCA, lorsque Hadj Mansour était suspendu…

Pour la petite histoire ce jour-là, le MCO avait perdu sur le score sans appel de quatre buts à un ! En tout cas, la direction, et à sa tête le président, est consciente du problème, mais apparemment la crise financière qui secoue le club pousse le big boss à ne penser qu’à économiser, mais techniquement parlant l’absence d’un adjoint a des répercussions sur la bonne marche de l’équipe et risque encore de l’être dans le futur, car les grandes équipes qui disposent de plus 5 membres dans leur staff technique ne le font pas pour le plaisir de le faire, ou pour orner le banc de touche. Dans le football moderne un staff étoffé à son rôle dans la bonne marche de l’équipe.

Zmit : «On veut finir l’aller en beauté à l’extérieur»

L’ex-milieu de terrain de l’USM Blida pense que beaucoup de paramètres ne lui ont pas permis de montrer sa véritable valeur cette saison sous les couleurs du Mouloudia d’Oran.

Que pensez-vous du prochain match que livrera votre équipe contre l’USMA ?

Ce sera un match très difficile, on n’a pas besoin de faire un dessin, car l’USMA n’est plus à présenter, mais on se déplacera à la capitale avec l’esprit de revenir avec un bon résultat, inch Allah. Pourquoi pas les trois points, c’est qu’on veut finir la première phase du championnat, à l’extérieur, en beauté, en grignotant des points hors de nos bases et puis aussi soigner nos statistiques en dehors d’Oran.

Juste après, vous aurez à les affronter encore en coupe à Omar Hamadi…

C’est la loi de la coupe d’Algérie, c’est aussi le hasard du calendrier, je pense que pour ce match-là, ce sera une autre paire de manche, puisqu’on se déplacera avec un autre état d’esprit, car un match de coupe est différent d’un match de championnat. Sincèrement on aurait aimé éviter les grosses cylindrées dès le premier tour, mais on n’a pas le choix, on doit sortir le grand jeu à Bologhine contre l’USMA. Avant de penser à Dame coupe, il faudra d’abord négocier le match de championnat de demain.

Que pensez-vous du changement à la barre technique du club ?

Nous, les joueurs on est des exécutants, on travaille avec le coach que la direction désigne. Je pense qu’avec Mâatallah les choses vont bien, il sait parler aux joueurs, avec lui, on fait du bon boulot.

Comment estimez-vous votre saison au MCO ?

Sincèrement, je ne suis pas satisfait de mon parcours avec le Mouloudia. Je voulais et je pouvais mieux faire, mais il y a beaucoup de paramètres qui m’ont empêché de jouer sur ma véritable valeur cette saison, dont cette blessure qui m’a contraint au repos forcé. En tout cas, pour ma part je me donne à fond à chaque fois et j’espère que l’avenir sera encore meilleur sous les couleurs du MCO.

Il y a ce fâcheux problème financier qui gêne la bonne marche de l’équipe…

C’est sûr que le fait que les joueurs ne soient pas régularisés les gêne dans leur travail. Ils ont l’esprit ailleurs, mais j’espère qu’avec le temps, les choses vont rentrer dans l’ordre, car sans problème d’argent, l’équipe se portera mieux.

Pensez-vous que l’équipe finira la saison en bonne position ?

Si tout marche à merveille, l’équipe peut aisément finir cet exercice parmi les cinq premiers, car il y a de la qualité dans ce groupe.

Entretien réalisé par L. Brahim

Ouasti déclare forfait

Si la plupart des joueurs ont repris le chemin des entraînements et s’apprêtent à prendre part à ce dernier match de la phase aller, le libéro oranais ne prendra pas part à ce déplacement vers la capitale.

Zoubir Ouasti se dit officiellement grippé. Depuis le retour de l’équipe de Béjaïa, il n’a plus donné signe de vie. Absent pendant une semaine, le joueur a pris la peine d’appeler un responsable oranais pour lui annoncer son forfait pour le match contre l’USMA. «Il m’a dit qu’il est encore malade et qu’il ne pouvait pas prendre part à un match, alors qu’il ne s’est pas entraîné pendant une semaine», dira ce responsable qui a eu Ouasti au téléphone.

Le président oranais n’entend pas son joueur de cette oreille, puisque Elimam est convaincu que son élément est en train de bouder l’équipe à cause du problème financier. Le président du Mouloudia, qui n’a pas tari d’éloge son joueur pour sa patience et son courage sur le terrain, n’a pas apprécié le manque de patience de son élément, juste à une journée de la fin de la phase aller. «Tout le monde devra être payé avant la fin de l’année.

Si un joueur a fait preuve de patience durant tout ce temps, pourquoi perdre patience à quelques jours seulement de la fin de la phase aller», se demande Elimam. Pour ce qui est de son remplaçant, il est fort possible qu’on devra confier cette tâche à Sebbah Abidine, qui a repris les entraînements avec le groupe. D’ailleurs, le numéro 15 de la formation d’El Hamri a déjà pris part à quelques matches, cette saison, dans l’axe de la défense oranaise au côté de Kada Kechamli. Maâtallah qui n’a pas encore pris de décision, pourrait aussi faire confiance à Kaïd Saïd ce défenseur axial qui a été utilisé seulement au milieu de terrain cette saison.

Bengorine de retour aux entraînements

Si Ouasti a confirmé son absence aux dirigeants, Bengorine qui a repris les entraînements n’a pas donné la moindre explication à cette défection. Bien que la raison soit connue, au Mouloudia on ne veut pas trop évoquer son cas dans la mesure où son retour, hier matin, aux entraînements a rassuré tout le monde, y compris les dirigeants qui devront au moins compter sur ses services pour le déplacement à Alger pour y affronter l’USMA. Il faut dire que la semaine dernière l’équipe a déploré plusieurs absences aux entraînements.

L’ombre de Mezouar

Un élément important dans l’échiquier des Hamraoua devra manquer à l’appel demain après-midi au stade Hamadi de Bologhine. Il s’agit du maître à jouer des Rouge et Blanc, Arafat Mezouar, qui est suspendu pour contestation de décision durant le dernier match contre la JSM Béjaïa. Une absence qui sera difficile à pallier pour les Oranais, surtout lorsque l’on sait que l’ancien stratège du CR Belouizdad est considéré comme l’un des meilleurs éléments oranais, par les dirigeants, quant il s’agit de matches à l’extérieur.

Amine L.

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Déplacement par route à la capitale

Le déplacement des Hamraoua devra se faire par bus vers la capitale. Les Oranais prendront la route d’Alger aujourd’hui autour de 12h, juste après la séance d’entraînement du matin. La mise au vert devra se faire à l’hôtel Nacim Beach. Le retour se fera juste après le match.

Le MCO rétrograde à la 7e place

Leader du championnat juste une semaine auparavant, le Mouloudia d’Oran vient de rétrograder à la septième place, suite aux résultats de l’avant-dernière journée du championnat. En effet, les Rouge et Blanc ont chuté lourdement au classement, suite à la défaite concédée face à la JSM Béjaïa, mais aussi avec un match en retard face à l’Entente de Sétif. C’est pourquoi, les Oranais semblent cette fois dans l’obligation de ramener un résultat positif de Bologhine pour espérer rester en contact avec le peloton de tête. Car si par malheur, les coéquipiers de Kechamli s’inclinent à Alger et n’arrivent pas à gagner contre l’Entente, ils se retrouveront au milieu du tableau. Ils risquent de passer subitement du titre d’outsider à celui d’équipe qui lutte pour sa survie, car à la lecture du programme qui attend le Mouloudia à la phase retour, conjugué à cet éternel problème financier, l’on peut d’ores et déjà dire que la mission des Oranais s’annonce extrêmement compliquée.

A. L.

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Benhamou absent

Alors qu’il devait être convoqué pour le déplacement d’aujourd’hui face à l’USM Alger, le gardien de but, Mohamed Benhamou a dû s’éclipser durant les deux dernières journées. Une absence qui a surpris les responsables oranais, d’autant plus que le joueur avait promis de venir s’entraîner cette semaine.

Seguer et Feham à Oran

lLe duo de Sétif, Seguer et Feham, qui se trouve à Oran depuis la fin du match face à l’ES Tunis devait rencontrer un responsable oranais pour négocier un éventuel transfert au Mouloudia d’Oran. Il faut dire que la mission des dirigeants du Mouloudia semble très compliquée, voire impossible au vu de la crise financière qui frappe le club depuis le début de saison. C’est juste une réunion de courtoisie qui devait opposer les deux parties hier soir.