Certains éléments du Mouloudia ont décidé de saisir leur direction d’une manière indirecte pour réclamer leurs mensualités puisque le club leur doit trois mois de salaire (décembre, janvier, février).
Ayant réussi à passer jusqu’aux quarts de finale avec la possibilité d’arriver jusqu’en finale, surtout que le MCO livrera le reste des matches au stade Habib-Bouakeul, et ayant quitté la zone des relégables, les éléments du Mouloudia estiment que le moment est propice pour mettre la pression sur leurs dirigeants et réclamer leur argent d’autant plus que le championnat va observer un repos de 10 jours. «C’est le moment où jamais pour qu’on touche notre argent. Le club nous doit trois mois de salaires. Il faut qu’on encaisse au moins deux mensualités car dix jours nos séparent du match contre le MCA. Par la suite, nous allons commencer à enchaîner les matches. Ce ne sera pas le moment d’évoquer notre argent», affirme un des cadres de l’équipe, avant d’enchaîner : «Nous allons saisir cette semaine nos dirigeants pour poser ce problème d’argent. Nous avons réussi à passer jusqu’aux quarts de finale et extirper l’équipe de la zone des relégables. Il faut eux aussi qu’ils passent à l’action.»
Ils ont transmis le message, hier, à Slimani
Certains cadres de l’équipe ont saisi l’entraîneur pour lui faire part de leurs doléances. Ils ont fait savoir à Slimani qu’ils n’ont pas encore encaissé trois mois et demi de salaire et que c’est le moment ou jamais de réclamer leurs dus. Très compréhensible envers ses poulains, Slimani, qui ne souhaite pas voir la marche triomphale de l’équipe s’arrêter en si bon chemin, à cause de ce très perturbateur problème financier, leur a promis d’évoquer sur-le-champ cette question avec le premier concerné, c’est-à-dire Larbi Abdelilah. Faute de quoi, les joueurs ont demandé à leur coach de leur programmer un rendez-vous avec le P-DG pour qu’ils règlent eux-mêmes ce problème d’argent.
Ils veulent 10 millions comme prime d’El Eulma
En l’absence d’un règlement intérieur, les joueurs ont décidé de fixer eux-mêmes leurs primes de match. Ainsi, ils réclament le montant de dix millions de centimes comme prime de victoire contre le MC El Eulma. Ils refusent que leur direction revoie à la baisse la prime de victoire réalisée à domicile.
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Voilà pourquoi Abdelilah tenait à rencontrer Baba
Le différend qui existe entre Belhadj Ahmed, l’actionnaire majoritaire, et Djebbari Youssef, le président du club amateur, est en train de jouer nettement à l’avantage du P-DG de la société, Larbi Abdelilah, qui est en train de changer de position selon ses intérêts. N’ayant (actuellement) que deux revenues financières, à savoir l’argent du CSA et celui de Belhadj, Abdelilah se penche souvent au plus offrant et à celui qui est capable de le faire sortir des situations les plus compromises. A court de liquidités ces temps-ci, Abdelilah, qui privilège en ce mois de mars le clan Djebbari, commence à prendre son mal en patience surtout que les joueurs vont réclamer leurs mensualités et la prime de victoire contre le MCEE. N’ayant rien vu venir, Abdelilah, qui sait très bien qu’une manne financière de l’APC est encore bloquée dans les caisses de l’Etat, veut pousser Djebbari à la retirer au plus vite. Constatant que le président du CSA tergiverse encore, Abdelilah qui a trouvé l’astuce pour titiller soit Djebbari, soit Baba, a demandé à voir ce dernier, façon pour lui de pousser Djebbari à débloquer au plus vite la subvention et payer les joueurs. C’est pourquoi Abdelilah a fait véhiculer par une personne proche à lui la rumeur faisant état qu’il allait rencontrer Baba. Une intox ayant pour but de provoquer Djebbari et le pousser à débloquer dans les meilleurs délais la subvention et virer une bonne partie à la SSPA. Il faut dire que cette astuce marchait bien avec Baba car, l’on se souvient lors du mercato hivernal, Abdelilah a réussi à écourter le séjour de Belhadj en France le poussant à rentrer au bercail, arrêter le mouvement de grève et engager cinq nouveaux éléments avant la fin de la période d’enregistrement des joueurs. Voyant que cette politique ramène ses fruits, Abdelilah n’a pas hésité à refaire le coup à Djebbari surtout que ce dernier attend que Larbi Abdelilah injecte ses dettes dans le capital social du MCO.
Belhadj prêt à revenir ?
L’actionnaire majoritaire, Ahmed Belhadj, n’est pas contre l’idée de rencontrer Abdelilah. Bien que les deux personnes ne se voient plus depuis qu’Abdelilah a choisi de collaborer avec Djebbari, Belhadj a l’intention de rendre la monnaie de la pièce à Djebbari et reprendre les commandes. On vient d’apprendre que Baba est même prêt à payer la prime d’El Eulma. Des proches du club estiment, en revanche, que c’est Baba qui a fait le premier pas pour retourner aux affaires du club. La présence de son frère au lieu de la mise au vert et au stade Habib-Bouakeul en dit long, estime-t-on du côté de la direction. Cette même source nie qu’Abdelilah a demandé de voir Belhadj. On dit aussi que le tirage au sort favorable en Coupe d’Algérie pour les Hamraoua est en train d’encourager tous les proches au club à s’y approcher de nouveau.
Le rendez-vous n’a pas eu lieu
Finalement, l’information faisant état qu’Abdelilah avait rencontré Baba avant-hier soir était sans fondement. Ahmed Belhadj qui était au lieu de son travail a dû apporter des démentis au nombre des communications reçues avant-hier. Selon des présents au complexe Mezghena, une personne proche d’Abdelilah a essayé de réunir les deux personnes afin d’éliminer à nouveau Djebbari. De toutes les façons, tout porte à croire que la cohabitation entre le P-DG de la société, Abdelilah, et le président du CSA, Youssef Djebbari, risque de tomber à l’eau d’un jour à l’autre tant que des personnes proches d’Abdelilah semblent plus que jamais dérangées par le retour de Djebbari.
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Il a proposé le WAM et la GCM
Slimani souhaite deux matches sur le gazon naturel
Afin de meubler cet arrêt du championnat, les Rouge et Blanc qui traversent une période d’euphorie, devront prendre part à deux matches amicaux sur le gazon naturel. Slimani aurait, en effet, proposé à la direction du club deux adversaires dont le stade est doté de cette surface. Il s’agit de Mostaganem et Mascara. Un premier match devra avoir lieu cet après-midi contre le Widad de Mostaganem au stade Raed-Ferradj, alors qu’une seconde confrontation se déroulera en principe jeudi face au GC Mascara au stade de l’Unité africaine. Les Hamraoua veulent, en effet, s’adapter au terrain en gazon naturel avant d’aller défier le MC Alger au stade du 5-Juillet. A rappeler que les Oranais trouvent ces deux dernières saisons du mal à se produire sur ce genre de surface. Mis à part, les matches de coupe où ils ont réussi à infliger 4-0 à la JSM Skikda, les coéquipiers de Zidane ont perdu ont championnat tous leurs matchs sur le gazon naturel avec des scores lourds en plus.
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Dagoulou, Sandaogo et Bouguerra menacent de saisir la FIFA
Mis au parfum de leur suspension seulement à travers la presse, les trois éléments que sont Dagoulou, Sandaogo et Bouguerra rejettent cette sanction financière qu’un membre de la direction leur a infligée sans qu’ils ne passent par le conseil de discipline. En effet, les concernés affirment n’avoir pas été entendus pour se défendre devant le soi-disant conseil de discipline. Si Dagoulou et Sandaogo se sont présentés mercredi passé au siège du club, sans que personne ne leur communique la sentence, il n’en demeure moins pour Bouguerra qui n’a même pas eu vent qu’il devait passer en conseil de discipline afin de connaître à travers la presse qu’il fait office d’une aussi lourde sanction financière. En tous les cas, les trois éléments en question menacent de saisir la FIFA si jamais les dirigeants leur appliquent cette sanction. Affaire à suivre !
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Zarabi, Sebbah et Mazari absents à la reprise
Trois éléments et non des moindres ont raté la reprise des entraînements. Il s’agit d’Abdraouf Zarabi, Abidine Sebbah et Arslane Mazari. Si le premier est en train de réclamer sa lettre de libération auprès de la direction du club, suite à sa situation, Sebbah souffre de blessure alors que Mazari a dû rester au chevet de sa mère malade, a-t-on appris d’une source proche de l’équipe.
Megherbi en tenue de ville
Ayant évité l’intervention chirurgicale, le libero Mohamed Megherbi s’est présenté, hier, en tenue de ville afin de récupérer le programme de travail auquel il sera soumis dans les jours à venir. A rappeler que le joueur a perdu sa place depuis le match contre Bel-Abbès au stade du 24-Février.
