Sans avoir réalisé un grand match, les Hamraoua ont réussi à l’essentiel, c’est-à-dire la victoire face au MO Béjaïa. Un succès qui a surtout mis un terme à cinq matchs sans le moindre succès par l’équipe. Chose qui va permettre aux Oranais de respirer pendant deux semaines afin de passer les fêtes de l’Aïd sous de meilleurs auspices, car ce succès a hissé le MCO à la neuvième place avec cinq points d’avance sur le premier non relégable. Il faut dire que les Rouge et Blanc ont pleinement profité de la faiblesse de cette équipe du MO Béjaïa qui a prouvé, si besoin était, qu’elle éprouve toutes les peines du monde à s’habituer à la Ligue 1. Sans avoir sorti le grand jeu, les coéquipiers de Heriet ont assuré l’essentiel.
Une victoire qui fait du bien
Le Mouloudia n’avait pas droit à l’erreur, samedi passé au stade Ahmed-Zabana. Fort heureusement pour les Oranais, l’adversaire du jour avait pour nom le MO Béjaïa car une autre contre-performance aurait pu être lourde de conséquences pour l’équipe qui s’est éloignée momentanément du danger à la faveur de ce succès. Toujours est-il que le Mouloudia est appelé à ne pas perdre le 18 octobre prochain face à la JSS, au risque d’être rattrapé par les équipes du bas de tableau qui auront l’avantage de jouer à domicile.
La manière n’était pas au rendez-vous
Aussi bizarre que cela puisse paraître, le MCO a renoué avec le succès en fournissant une prestation très moyenne. En tous les cas, les présents à Zabana étaient unanimes à penser que l’équipe a joué avec un cran au-dessous par rapport aux précédents matchs. Il faut dire que la manière n’avait pas d’importance dans ce genre de matchs, puisque les supporters ainsi que les dirigeants du club cherchaient avant tout le résultat après cinq matchs sans le moindre succès. Une série durant laquelle le MCO a pourtant montré de belles dispositions tactiques, mais les résultats n’ont pas suivi.
Certains faisaient la fine bouche
Certains proches du Mouloudia ayant pris place dans la tribune officielle n’ont pas apprécié la manière avec laquelle l’équipe s’est produite avant-hier contre le MO Béjaïa. Si les Oranais ont dominé la majeure partie de la première mi-temps, il faut reconnaître que les Béjaouis ont été plus dangereux en seconde période ratant quelques occasions pour remettre les pendules à l’heure. Il a fallu ce coup de génie de Benyettou sur coup franc direct à cinq minutes de la fin pour assurer le succès des Hamraoua. Les proches aux dirigeants dont certains se trouvaient en fin de match dans le vestiaire faisaient la fine bouche.
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Berradja : «Je veux travailler dur pour reprendre ma place de titulaire»
Le milieu offensif des Hamraoua a fait une entrée fracassante hier. Très présent au milieu du terrain, le joueur a réussi à apporter ce plus qu’on attendait de lui. Il a d’ailleurs provoqué le coup franc qui a scellé le sort de la partie.
Votre équipe a réussi à mettre un terme à cinq matchs sans le moindre succès. On suppose que vous êtes soulagés, non ?
Oui, bien sûr. On sentait la pression monter après cette série. Le fait de bien jouer et ne pas gagner ne suffisant pas, car il fallait récolter des points. Vous savez que le début du championnat est le moment idéal pour gagner le plus de points possibles. C’est pourquoi, c’est la victoire qui nous intéressait hier plus qu’autre chose.
Justement mis à part la victoire, votre équipe n’a pas convaincu face au MOB…
Le plus important face au MOB était de renouer avec le succès, on avait un seul mot d’ordre : gagner avec n’importe quel moyen. Pour moi, notre mission est accomplie. Nous avons gagné le match, chose qui nous a permis d’ajouter trois précieux points à notre capitale. Ce succès nous a permis de grimper à la 9e place et va nous permettre d’aborder très à l’aise cette mini trêve et, surtout passer de bonnes fêtes de l’Aïd.
Est-ce que vous pensez que cette victoire va servir d’un déclic psychologique ?
Ça va nous permettre surtout de passer à l’aise ces deux semaines de repos. Il faut avouer que les conséquences d’un autre faux pas auraient pu être fâcheuses pour l’équipe. Maintenant, nous allons aborder les prochains matchs avec moins de pression. Mais toujours avec l’obligation de réaliser un résultat probant, notamment lors du prochain déplacement à Béchar.
Sur le plan personnel, vous avez joué vos premières minutes avec l’équipe à l’occasion du match d’hier. Comment vous vous êtes senti sur le terrain ?
Personnellement, je n’aime pas trop parler de mon rendement. Je laisse le soin aux spécialistes de juger mes prestations. Pour ces quelques minutes passées sur le terrain, je dirai que je me suis bien senti que ce soit sur le plan tactique ou physique. C’est vrai que j’ai joué un quart d’heure seulement, mais le fait de bien entrer alors que je n’ai pas pris part au moins match officiel depuis quatre mois est de bon augure pour la suite.
Est-ce que vous seriez capable d’être titulaire à Saoura ?
Ecoutez, mon objectif personnel est de travailler d’arrache-pied pour retrouver mon top sur le plan physique, car c’est cet aspect qui me fait défaut jusqu’à présent. D’ailleurs, je ne vais pas prendre ces deux jours de repos que l’entraîneur avait accordés au groupe, car je vais continuer à travailler mon volume physique sous la coupe de Paulo Miranda. Deux semaines nous séparent du match de la Saoura, d’ici là on verra dans quelle forme je serai.
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Solinas boude la presse
Pour des raisons qui restent obscures, particulière ou évidente, l’entraîner Gianni Solinas a décidé de carrément bouder la presse. Cela fait pratiquement deux semaines que le coach du Mouloudia ne s’adresse plus aux journalistes, sans pour autant leur expliquer la raison d’une aussi surprenante décision. Pire, même les membres de la direction du club n’ont pas la moindre idée de la volte-face du coach italien qui, pourtant, entretenait dans un passé si proche d’excellents rapports avec tous les journalistes. C’est sur un coup de tête que l’Italien a décidé de ne plus s’adresser à la presse. Avant-hier, le coach qui refusait par le passé de faire des déclarations d’une manière subtile a laissé les journalistes, pourtant pris par le temps, attendre plus d’une vingtaine de minutes du côté du vestiaire avant de faire un geste de refus de la main sans pour autant les saluer encore moins leur lancer le moindre regard comme il avait l’habitude de le faire. Il avait beau dire à ses proches qu’il n’avait aucun problème avec la presse, comme on l’avait toujours pensé, mais la façon avec laquelle il a «repoussé» les journalistes pourtant toujours respectueux à son égard n’a plu à personne.
Il se met la pression pour rien
Il y a des cas, où l’on peut (peut-être) comprendre ce genre d’attitudes de la part d’un technicien. Généralement, c’est à cause d’une série catastrophique qu’on souhaite éviter la presse où lorsqu’on soit sévèrement critiqué par la presse. Or, aucun de ces deux cas ne s’est pour le moment produit. L’entraîneur en question, contrairement à certains d’autres mieux classés, n’est nullement menacé par sa direction qui lui a d’ailleurs renouvelé confiance juste après la défaite face à El Harrach. En plus, aucun organe de presse, notamment la presse spécialisée, n’a remis en cause les choix de l’entraîneur. Du coup, Solinas se met tout seul de la pression, alors que les conditions de travail qu’on lui procure sont nettement meilleures que celles durant lesquelles ses prédécesseurs avaient peiné.
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Ils voulaient formuler des réserves à l’encontre d’Amrane
Les Crabes déboutés sur-le-champ
Avant le début du match, les dirigeants du MO Béjaïa ont voulu apporter un coup psychologique à leur adversaire du jour, en formulant des réserves à l’encontre de leur ancien joueur, Farès Amrane. Loin d’être suspendu, puisque le joueur qui avait honoré sa première titularisation samedi après-midi n’avait aucun carton à son compteur, Amrane ne faisant également pas usurpation d’identité. Deux raisons sur lesquelles le MO Béjaïa pouvait émettre des réserves. Finalement, le secrétaire du MOB contestait la qualification du joueur. Un mode de réserve vieux comme le monde qui a été rayé depuis quelques temps déjà de la carte de la LFP et même de la FIFA. Surpris par ce genre de réserves, le délégué du match ainsi que l’arbitre auraient refusé sur-le- champ la requête des Béjaouis, la jugeant d’irrecevable dans le fond et la forme.
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Mehiaoui à La Mecque
L’ancien P-DG de la société, Tayeb Mehiaoui s’est envolé hier pour les Lieux saints pour accomplir une Hadja. Un monde fou parmi les personnalités sportives et politiques était présent hier à midi et avant-hier soir à la veille du départ, pour souhaiter un bon voyage à Mehiaoui avant son départ pour La Mecque.
La prime du MOB fixée à 5 millions
Alors qu’il avait affirmé en fin de match que les joueurs toucheront une prime ordinaire, c’est-à-dire selon le barème qui est de trois millions de centimes en cas de succès à domicile, le président du MCO a finalement fait une rallonge de deux millions à ces éléments. La raison ? Le boss oranais a décidé de gonfler la prime à l’occasion de l’Aïd El Adha. Une augmentation qui devra faire plaisir aux joueurs qui peuvent se permettre un mouton digne le 15 octobre prochain.
Deux jours de repos
Les coéquipiers de Bourzama ont bénéficié de deux jours de repos, après le match contre le MO Béjaïa. Ils ne reprendront les entraînements que demain après-midi au stade Zabana. Ils devront également se reposer pendant deux ou trois jours durant les fêtes de l’Aïd.