Mis sur une liste d’une dizaine de sélectionneurs pressentis pour entraîner la sélection du Kenya, l’actuel entraîneur du Mouloudia d’Oran, le Belge Luc Eymael, a été officiellement contacté par la Fédération kenyane de football, avant-hier, pour prendre en charge les jeunes catégories des sélections kenyanes. En effet, on a proposé trois sélections au technicien belge. Il s’agit des U23, U20 et les U17 à la fois, l’équipe A a été par ailleurs confiée à l’ex-sélectionneur du Cameroun et du Maroc, le Français Henri Michel. Engagé avec le Mouloudia d’Oran, Luc Eymael ne donne pas trop l’impression d’être très intéressé par la proposition du Kenya, dans la mesure où les U23 et les U20 sont éliminés de la prochaine CAN. Il ne reste que les moins de 17 ans qui sont toujours en course. Il faut dire aussi que le contact est seulement au stade préliminaire. Le coach, qui n’a pas encore donné de réponse, attend du concret de la part de la Fédération kenyane de football.
«Pour le moment, je n’ai eu aucune offre»
Tout en confirmant le contact avec un membre de la Fédération kenyane de football, l’entraîneur du MCO affirme n’avoir rien décidé, tant le contact n’est pas encore officialisé à 100%. «Ça reste seulement un contact avec un membre du bureau exécutif de la Fédération kenyane de football. Il m’a proposé l’idée de prendre en charge les trois sélections des jeunes, à savoir les U23, les U20 et les U17. Je ne peux pas donner une réponse tant que je n’ai pas eu encore d’offre ni de sollicitation par écrit», affirme le coach du Mouloudia d’Oran, avant d’enchaîner : «Je ne peux pas donner de réponse, car tout sera clair dans quelques jours. Mais au moment où je vous parle, je suis au Mouloudia d’Oran et je suis très intéressé par le challenge de ce club.»
Il a consulté deux managers
L’entraîneur belge semble très indécis quant à son avenir, à cause du plan financier qui le préoccupe. N’ayant pas encore empoché son argent, après la signature de son contrat, Eymael pourrait bien répondre favorablement aux sollicitations de la sélection kenyane, si cette dernière lui faisait une offre alléchante, alors qu’en parallèle, le MCO ne le payait pas. En tous les cas, le coach est en train de consulter ses proches et certains managers concernant la situation au Kenya, un pays anglophone qu’il ne connaît pas encore, lui qui a travaillé au Gabon et au RDC, avant d’atterrir au MCO.
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Les Hamraoua depuis hier à Maghnia
nnC’est hier que la délégation oranaise a pris la route pour Maghnia, afin d’effectuer un second stage de préparation qui va durer une semaine avec la possibilité de jouer deux matches amicaux, le premier n’a pas encore été confirmée face à l’AS Maghnia alors que le deuxième match aura lieu contre l’USM Blida. Les Hamraoua, comme annoncé déjà, seront hébergés à l’hôtel Ezza pendant tout le séjour et bénéficieront des installations et des infrastructures de la ville dont les responsables sont des supporters de cette équipe du Mouloudia d’Oran.
Le départ retardé de trois quarts d’heure
nnPrévu à 13h, le départ de la délégation oranaise a eu lieu à 13h45 où le bus a dû attendre quelques éléments retardataires. Finalement, tous les joueurs ont sauté hier dans le bus, y compris ceux qui ont raté le premier stage, à savoir Sandaogo, Bouterbiat et Ouasti. On a également noté la présence de Ouamane qui a fait un saut en France pour passer les fêtes de l’Aïd en famille.
Mezaïr, Senouci et Layati rejoignent le groupe
Trois éléments n’ont pas effectué le déplacement avec le groupe dans le bus. Il s’agit du gardien de but, Hichem Mezaïr, du latéral gauche, Ammar Layati, et de l’arrière droit, Senouci Bouziane qui ont rejoint la ville de Maghnia par leurs propres moyens, au lieu de rentrer sur Oran et rebrousser la moitié du chemin.
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Loin d’être réglé, lorsque l’équipe était en Tunisie, le problème financier, qui oppose certains joueurs, notamment les anciens, à la direction, est encore d’actualité. Ainsi, et aux dernières nouvelles, la direction a décidé de remettre des chèques à ses joueurs, à partir de lundi prochain. Une décision qui a eu pour effet de calmer les ardeurs de certains éléments mais surtout de les pousser à prendre part à ce stage de Maghnia qui a commencé hier après-midi. Il faut dire que le président du club, qui a réussi à gagner du temps en convaincant les joueurs à prendre part aux stages de Tunisie et de Maghnia, sait mieux que quiconque que désormais, la balle est dans son camp et n’aura pas d’autre alternative que de payer ses joueurs, soit à Maghnia soit à leur retour à Oran. En tous les cas, ce problème financier ne doit pas durer plus qu’il faudra éviter de perturber les joueurs et par là même gâcher cette préparation d’intersaison qualifiée par les pensionnaires du club de réussie. Il est souhaitable que Djebbari, qui affirme avoir déboursé de sa poche cinq milliards de centimes, fasse un autre effort financier pour payer le reste des joueurs et l’entraîneur, afin de permettre à l’équipe d’aborder sous de meilleurs auspices le championnat. Sinon, le moindre faux pas sera systématiquement lié à ce problème d’argent, surtout que l’on sait que l’opposition, qui attend au tournant Djebbari, ne ratera pas la moindre occasion pour le descendre en flammes.
La direction promet de les payer lundi
A en croire certains joueurs, la direction a promis de les régler en pleine période de stage de Maghnia. Selon nos sources, les dirigeants ont l’intention de remettre des chèques aux joueurs à partir de lundi prochain, soit juste après le premier match amical face à Maghnia. Le but est de payer tout le monde, avant le retour de la délégation oranaise chez elle. On veut, en effet, permettre à l’équipe de focaliser sa concentration sur le premier match du championnat contre la JSM Béjaïa, car un succès mettra en confiance l’équipe pour la suite de la compétition.
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Zidane «Je ne me considère pas encore comme un titulaire»
Très stable dans ses prestations lors des matchs amicaux, Mohamed Amine Zidane est en train de constituer avec Farid Belabbès la paire centrale la plus complémentaire. Buteur face au SA Mohamadia, le joueur ne veut pas s’enflammer pour autant. Il se dit pas encore sûr d’avoir assuré sa place de titulaire face à Béjaïa.
Votre équipe ne cesse pas d’aligner les succès lors des matchs amicaux. Cela veut-il dire que le MCO est plus que jamais prêt pour la compétition ?
Les succès lors des matchs amicaux ne veulent rien dire. Néanmoins, il existe un esprit de compétition et de concurrence au sein du groupe qui nous pousse à trop vouloir gagner nos matchs. En tous les cas, même si ce sont des matches amicaux à l’issue desquels on ne peut pas juger l’équipe, je dirais qu’il est aussi important pour nous de gagner nos matches de préparation et de respecter au maximum nos adversaires.
Peut-on dire que le MCO est prêt pour le championnat ?
C’est encore trop tôt de le dire. On saura si notre équipe est prête ou pas, après avoir joué ce premier match. Et là encore, on ne pourra porter un jugement sur l’équipe, quel que soit le résultat. Je dirais seulement que sur le plan physique et mental, le groupe est bien sûr prêt à entamer le championnat.
Pensez-vous que l’équipe type est celle qui prendra part aux matchs amicaux ?
Je constate que même l’entraîneur évite de parler de l’équipe type. Je comprends parfaitement sa réaction, car il ne veut pas donner l’impression à certains joueurs d’être des titulaires à part entière et à d’autres qu’ils sont remplaçants. Mais il a son idée sur l’équipe qui va défier Béjaïa lors du premier match. Le fait qu’il donne au onze de départ plus de temps de jeu veut dire que les joueurs qui débutent les matchs amicaux semblent avoir le potentiel pour commencer le championnat. Mais c’est en toute réserve que je m’avance à propos de ce sujet.
Est-ce que l’entraîneur vous a parlé en aparté sur le choix des joueurs, notamment le vôtre ?
Non, pas du tout. Il ne m’a jamais abordé ce sujet. C’est vrai que j’ai réussi à jouer les deux derniers matches amicaux comme titulaire, mais cela ne veut pas dire que je le serai forcément contre Béjaïa. Il nous reste encore une semaine de travail à Maghnia avec la possibilité de jouer deux matchs amicaux. Ce stage sera, à mon avis, décisif pour qu’un joueur arrive à gagner sa place de titulaire.
Avec Belabbès dans l’axe, vous donnez l’impression d’être très complémentaires…
C’est normal, car on a joué ensemble pendant toute une saison. On arrive à retrouver nos marques très vite. Mais le dernier mot concernant l’axe central revient à l’entraîneur. A mon avis, aucune décision n’a été prise de sa part et tout reste possible concernant l’équipe type qui jouera le premier match du championnat.
Dans quel état d’esprit le groupe s’est-il déplacé hier à Maghnia ?
Une bonne ambiance caractérise le groupe depuis le stage de Tunisie. Se regrouper une nouvelle fois pendant une semaine seulement est une bonne chose. Nous avons besoin de travailler afin de ne pas gâcher notre préparation qui a commencé depuis 40 jours déjà. J’espère qu’on sera prêts à 100 % à la reprise du championnat.
Avez-vous réglé le problème d’argent avec la direction ?
On nous a promis de nous régler en plein stage. On continue à faire confiance en nos dirigeants. Il faut dire aussi que les joueurs ont montré leur bonne foi.