Apparemment, la crise interne qui a éclaté, il y a une semaine, à la tête du club risque de faire des ravages au Mouloudia d’Oran. En plus du fait que la montée au créneau d’Abdelilah et Kalaïdji a perturbé la sérénité du groupe, puisque les joueurs n’ont pas été payés à cause du blocage des comptes, on peut s’attendre à des conséquences encore plus graves. En effet, ce conflit interne risque de dissuader Naftal à intégrer la société du Mouloudia d’Oran. Cette dernière, qui n’a pas encore effectué la moindre démarche pour négocier son retour aux affaires du club, vient de se rendre compte de tous les maux qui affectent le club oranais. Plusieurs personnes proches du club auraient trouvé le moyen d’interpeler les hauts responsables de cette société, soit pour réclamer un poste soit pour griller d’autres personnes ou adresser des lettres anonymes. En tous les cas, tout le monde se permet de parler au nom du Mouloudia d’Oran, créant une anarchie totale. A ce jeu malsain et ces coups bas qui fusent de partout, les supporters d’El Hamri n’ont pas hésité à ce mêler à cette «guerre froide» en allant saisir directement les responsables de Naftal à Oran et montrer clairement leur position. Alors que ces gens croient qu’ils sont en train de dérouler le tapis rouge à cette société, en fait ils ne font que semer le doute chez les responsables de la firme en question. L’idée de voir Naftal renoncer à son projet d’intégrer le MCO n’est pas à écarter, si la crise persiste à la tête du club.
Le poste de directeur sportif très convoité
Les agissements des proches du club et leur souhait de s’approcher davantage de Naftal sont motivés par le fait qu’ils convoitent le poste de directeur sportif. Plusieurs personnes très connues dans les milieux du club pensent remplir les conditions et avoir le profil pour occuper ce poste, dès la venue de Naftal, c’est ce » qui explique la guerre froide que se livrent ces gens malintentionnés qui tiennent à agir dans l’anonymat pour ne pas griller leur chance. En revanche, certains supporters se demandent pourquoi une société comme Naftal, qui dispose d’une cellule de communication, tarde à réagir pour expliquer son plan d’action et la manière avec laquelle elle compte investir au Mouloudia d’Oran, car chaque partie des différents clans qui existent à Oran évoque sa propre vision des choses pour évoquer le retour de Naftal.
Selon une source proche du président du club, Youssef Djebbari s’est rendu hier matin, à Alger, pour rencontrer le premier responsable de Naftal. Une manière pour Djebbari, qui s’est rendu avec une personne proche de l’entourage du club, de surclasser ses deux opposants, à savoir Abdelilah et Kalaïdji qui veulent aussi négocier avec Naftal. D’aucuns estiment que cette rencontre entre Djebbari et le P-DG de Naftal, Akrache, est considérée comme un premier succès du président du CSA par rapport au duo Abdelilah- Kalaïdji qui, après avoir destitué Djebbari de la tête de la SSPA, éprouve toutes les difficultés du monde à passer à l’action, comme se rendre au stade et payer les joueurs.
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Mise au point de Benabbou à propos de l’équipement
nnAbdelkader Benabbou, l’actuel équipementier des Hamraoua, a été mis au parfum des doléances des joueurs qui ont déploré la qualité de la tenue qu’il leur a été remise, avant le départ de la délégation pour la Tunisie. En effet, le chargé de l’équipement affirme que la direction du Mouloudia “m’a obligé à remettre à l’équipe l’équipement dans un laps de temps très court. C’est en catastrophe qu’il a agi pour que le Mouloudia se déplace avec l’équipement nécessaire sans trop se soucier de la qualité.” Il affirme, par contre, que le MCO devra bénéficier d’un autre équipement haut de gamme dans les jours à venir qui n’a rien à voir avec celui qu’il leur a été remis avant le départ pour la Tunisie.
Les joueurs menacent d’entrer en grève
nnApparemment, la situation au Mouloudia d’Oran se complique davantage, car la fermeture des comptes du club commence à se répercuter négativement sur le comportement du groupe. Ainsi, plusieurs éléments ont séché l’entraînement, évoquant plusieurs prétextes, notamment celui de santé. Mais en vérité, ces joueurs, qui s’attendaient à toucher leur argent durant le stage de préparation à Maghnia, semblent en avoir marre de cette situation, c’est ce qui explique leur absence depuis la reprise de samedi passé. On parle même d’une tentative de boycott général de la part de certains joueurs, en signe de contestation contre ceux qui sont derrière le blocage des comptes du club.
Hichem-Cherif boude
nnApparemment, certains joueurs se distinguent déjà par leur absence aux entraînements. Parmi ces éléments, on trouve le virevoltant attaquant Hichem-Cherif. Le joueur n’a pas nié d’avoir affiché son mécontentement par rapport à sa situation financière, estimant que son absence a un lien avec ce problème d’argent : «Je souffre des adducteurs. Je ne veux pas compliquer davantage mon état de santé, d’autant plus que je n’ai touché aucun sou», a déclaré le joueur à ses proches.
Aouedj : «Je suis au chevet de mon père malade»
nnL’autre joueur qui n’a pas pris part aux entraînements depuis cette reprise des entraînements au stade Zabana n’est autre que Aouedj Sid Ahmed. Le joueur se dit actuellement être au chevet de son père malade : «J’ai fait entrer mon père en urgence à l’hôpital. Il est gravement malade», dira avec beaucoup de tristesse Sid Ahmed Aouedj, avant d’ajouter : «Il ne cesse pas de demander après moi. Je lui rends visite à plusieurs reprises dans la journée. Sincèrement, je n’ai plus le moral pour m’entraîner.»
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MCO-JSMT, aujourd’hui à Zabana
Le Mouloudia d’Oran affrontera, aujourd’hui, la JSM Tiaret dans un dernier match-test, avant d’aborder la compétition officielle. Ce match devra permettre au staff technique de dégager l’équipe-type qui aura la lourde tâche d’aborder et gagner ce premier match du championnat prévu contre la JSM Béjaïa. C’est, en effet, à travers cette dernière rencontre amicale de cette période de préparation que les supporters vont devoir constater de visu l’équipe-type, puisque l’entraîneur va certainement donner le plus possible de temps de jeu à l’équipe qui sera appelée à défier, mardi prochain, la JSM Béjaïa au stade Ahmed-Zabana.
Garder son invincibilité en matchs amicaux
Les Hamraoua vont devoir aborder leur neuvième match amical en cette période de préparation. Ayant réussi à gagner six matchs et concédé deux matchs nul, les Rouge et Blanc veulent essayer de garder intacte leur invincibilité en gagnant cet après-midi contre la JSM Tiaret. Il faut dire que les coéquipiers de Aoued sont également appelés à ajouter un brin de manière à leur succès, histoire de rassurer leurs fans, à une semaine de la réception de Béjaïa. C’est le secteur offensif qui est dans l’obligation de réagir, car malgré la qualité des antagonistes des Hamraoua, le MCO n’a gagné qu’une seule fois par un écart de trois buts.
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A cause de la situation conflictuelle à la tête du club
On vient d’apprendre que la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs de la wilaya d’Oran, qui est au courant de la situation conflictuelle qui existe à la tête du club depuis une semaine déjà, a préféré bloquer une manne financière d’un montant de deux milliard. La DJSL d’Oran préfère geler cette somme au lieu de l’injecter dans les comptes du club bloqués depuis la montée au créneau du duo Abdelilah-Kalaïdji qui insiste sur la destitution de Djebbari. Ainsi, 3,8 milliards constituent la somme virtuelle que le club devait bénéficier. Une somme suffisante pour payer les joueurs et octroyer une première tranche à Baba, si les membres du CA avaient réussi à régler leur problème comme des personnes sages.
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Djebbari veut se séparer d’Eymael
Plus que jamais sur la sellette, pour des raisons qui restent encore obscures, l’entraîneur belge, Luc Eymael, qui se sent plus que jamais indésirable par les dirigeants de l’équipe, devait rencontrer Djebbari, hier soir, pour discuter de son avenir. Vexé par l’attitude des dirigeants envers lui, l’ancien entraîneur de Vita Club, qui sait très bien que ses jours au sein du club sont comptés, souhaite trouver une solution à l’amiable avec Djebbari : «Il n’y a pas de fumée sans feu, je n’arrête pas de lire par ci et par là que la direction songe à me remplacer. Bien qu’on m’ait rien signifié jusqu’à présent, je suis prêt à discuter avec le président de mon avenir et trouver une solution à l’amiable», dira Luc Eymael qui est prêt à partir, si jamais le président respecte ses engagements, c’est-à-dire le payer selon les termes du contrat.
Que va-t-il lui reprocher Djebbari ?
Apparemment, le président Djebbari, qui a pourtant lui-même choisi Eymael, ne semble pas en possession d’arguments valables pour mettre un terme aux fonctions de son entraîneur. En effet, l’on se demande quel sera l’argument que présentera Djebbari pour limoger un entraîneur qui entretient d’excellents rapports avec les joueurs et qui n’a pas perdu le moindre match amical depuis le début de la préparation. En tous les cas, Djebbari, qui a recruté Eymael, risque d’être à court d’argument pour justifier une telle décision.
Savoy débarque demain à Oran
Selon une source proche du club d’El Hamri, Luc Eymael devra débarquer demain à Oran, pour entamer son travail à la tête de l’encadrement technique du Mouloudia. Certes, l’Hispano-Suisse a l’avantage de connaitre une partie du groupe avec lequel il a travaillé la saison passée, mais il va trouver en place des éléments qu’il voulait écarter durant l’intersaison. S’il y a une personne qui sera heureuse de la venue de Savoy, ce sera bien évidemment l’entraîneur-adjoint, Hans Agbo, son ami de toujours.
