Il est dit que Djebbari et Baba ne travailleront pas ensemble, tant que la guerre froide déclenchée entre les proches des deux hommes durera. Même si les deux personnes, qui se sont rencontrées il y a de cela quelques jours au bureau de Djebbari, ont promis de travailler en étroite collaboration réussissant même à trouver un terrain d’entente pratiquement sur tous les plans, voilà que Mohamed Belhadj donne l’impression d’être très hésitant, au point de confier à ses proches conseillers qu’il n’écarte pas l’idée de se retirer définitivement de la course à la présidence. Il faut dire qu’il existe un grand problème de confiance entre les deux hommes. Baba appréhende beaucoup Djebbari, car selon certains de ses opposants, il trouvera le moyen de sortir vainqueur de la situation. Si Belhadj, qui a dû consulter une dizaine de ses proches et ses conseillers en matière de football cherchant la manière idéale pour s’installer aux cimes de la hiérarchie de la société du Mouloudia d’Oran, Djebbari, pour sa part, se trouve en France depuis lundi passé et n’a pas fait la moindre déclaration. Malin comme il est, le président démissionnaire est en train de suivre de loin les évènements avant de prendre une décision finale concernant son avenir à la tête du club.
Baba veut se retirer
A en croire certaines rumeurs qui fusent du complexe de Mezghena, celui qui est pressenti à la présidence, Mohamed Belhadj, risque de jeter l’éponge lors de la réunion prévue demain dans la soirée. Baba est tellement sûr que Djebbari va devoir rejeter ses nouvelles conditions qu’il ne s’est même pas mis à penser à l’avenir de l’équipe. Il faut dire que certains de ses proches collaborateurs lui ont conseillé de se méfier de Djebbari qui, certes, veut se retirer de la société qui est endettée de 12 milliards mais qui risque de contre-attaquer d’une autre manière. C’est-à-dire réclamer l’autorité sur le club par le biais de l’ouverture du capital social et l’admission des biens du club dont seul le local est estimé à 35 milliards de centimes. Chose qui fera de lui systématiquement l’actionnaire principal du club.
Djebbari sous pression
Le président démissionnaire du MCO n’est pas sorti de l’auberge, dans la mesure où certains supporters, notamment ceux d’El Hamri, ne lui ont jamais pardonné d’avoir laissé la présidence à Baba lors de la dernière rencontre qui a eu lieu entre les deux hommes dans son bureau. En effet, certains supporters organiseront cet après-midi un sit-in devant son lieu de travail afin de contester sa décision. Djebbari risque de perdre la confiance de cette frange de supporters d’El Hamri qui l’a toujours soutenu contre vents et marées depuis son retour aux affaires du club.
Il reporte son retour pour aujourd’hui
Devant rentrer au pays hier en fin d’après-midi, afin de rencontrer une nouvelle fois Belhadj et tirer au clair certains points, Djebbari aurait finalement décidé de rentrer aujourd’hui. Il risque d’affronter une foule en pétard qui devra lui demander des comptes.
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Quelle décision pour la réunion de demain ?
Apparemment, la réunion prévue pour demain ne devra pas donner lieu à grand-chose, puisque Baba n’est pas sûr de vouloir prendre la présidence. Même son de cloche chez Djebbari qui a déposé officiellement sa démission aux membres du conseil d’administration. Il faut dire aussi que ces derniers risquent de ne pas être sur la même longueur d’onde, notamment après le procès qui a opposé Baba à Kalaïdji et Abdelilah. Ces deux personnes soupçonnent quelques proches à Belhadj de l’avoir remonté contre eux, alors que ce procès devait connaître une issue heureuse. Face à ce conflit entre les deux parties, conjugué à ce manque de confiance entre Djebbari et Baba, l’on doute qu’il y aura une décision fructueuse à prendre au terme de cette réunion, encore moins la possibilité de dégager un président. Le grand perdant reste les supporters dont leur espoir, de voir la direction monter une grande équipe, s’amenuiser.
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Sandaogo partira mercredi
N’ayant rien à espérer, vu la situation actuelle du Mouloudia d’Oran, l’attaquant burkinabé, Saïdou Sandaogo, devra rentrer chez lui au Burkina Faso. En effet, le joueur ralliera Alger mercredi prochain pour prendre le vol direct Alger-Ouagadougou.
Belabbès s’est marié avant-hier
C’est dans une folle ambiance que le stoppeur du Mouloudia d’Oran, Farid Belabbès, a coupé court aux rumeurs faisant état de son envie de rester célibataire. C’est en présence de ses meilleurs amis et coéquipiers, à l’image des Ouasti, Berradja, Feham, Seguer, Boumechra et beaucoup d’autres que le joueur a fait ses adieux au célibat. A noter que le joueur, qui est venu au Mouloudia cet hiver, a signé pour 18 mois. «Dans ma tête, je suis au MCO. Même si par malheur le club était descendu en Ligue 2, j’aurais continué mon aventure», affirme-t il.
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Fellah «Je n’ai pas fixé d’ultimatum»
Fellah dément l’information d’avoir fixé un ultimatum aux dirigeants du MCO au terme duquel il risque de signer ailleurs. Le joueur, qui se trouve d’ailleurs à Oran depuis jeudi passé, afin de passer quelques jours de repos aux côtés de ses coéquipiers, va devoir patienter le temps qu’il faudra, avant de trancher la question de sa future destination.
Comment passez-vous ces moments de repos ?
On a abordé ces vacances avec l’esprit libre et le sentiment du devoir accompli. N’oubliez pas que nous avons connu des moments de pression et de stress dus à la situation du MCO qui était en danger pendant toute une saison. Il a fallu attendre l’avant-dernière journée, pour assurer d’une manière miraculeuse notre maintien en Ligue 1.
A qui revient le mérite de ce maintien ?
A tous ceux qui ont contribué au sauvetage de l’équipe. A commencer par les joueurs, les dirigeants, le staff technique et aussi les supporters qui nous ont beaucoup aidés, notamment en déplacement où l’équipe n’a pas perdu le moindre match à l’extérieur depuis deux mois.
Avez-vous évoqué votre avenir avec les dirigeants actuels ?
Dès qu’on a terminé avec le championnat, la seule chose à laquelle j’ai pensé, c’était de prendre du repos et ne pas parler football, même s’il s’agit de mon avenir. J’ai eu des contacts, mais je n’ai pas encore concrétisé.
Pourtant, on vous annonce au CRB, à la JSK et au CABBA ?
Sans citer de noms de club, j’avoue que j’ai eu des touches avec certaines équipes, que ce soit de manière directe ou indirecte. Par correction, je devais leur parler et leur donner ma version des choses. Je ne peux pas fermer la porte à la discussion sous prétexte que je suis en congé. Personnellement, j’aurai aimé faire comme la saison passée.
Comment ça ?
Je me souviens d’avoir prolongé mon contrat d’une année, une semaine seulement après la fin du championnat lorsque j’ai trouvé un terrain d’entente avec l’ex-PDG, Tayeb Mehiaoui. Mais à présent, les choses ne sont pas claires au MCO. C’est pourquoi, on doit encore patienter.
Avez-vous fixé un délai avant de signer ailleurs ?
Non, pas du tout, je sais que la situation devra s’éclaircir dans les deux prochains jours. J’attendrais le temps qu’il y ait un président ou un principal responsable pour discuter avec lui. Après on verra.
Justement, que pensez-vous de la situation actuelle du club ?
C’est vrai que la situation n’est pas claire au risque de faire fuir les joueurs. Me concernant, je connais bien le club pour lequel j’ai joué pendant 2 ans. Donc, je ne m’inquiète pas trop. C’est pourquoi, j’attendrais le temps nécessaire avant de prendre une décision concernant mon avenir.
