C’est avec un discours plutôt pessimiste que le nouvel entraîneur du Mouloudia appréhende l’avenir du club. En effet, c’est un tableau noir que le coach avait dressé sur la situation actuelle de l’équipe au point que les auditeurs ont commencé à sentir réellement la Ligue 2. «Ni moi ni Djebbari ne seront responsables si jamais un malheur arrivera à l’équipe», dira Cherif El Ouazzani dont les mots ont provoqué la chair de poule aux supporters du MCO. Il a incombé la faute, comme il fallait s’y attendre, à l’ancienne équipe dirigeante ouvrant le feu sur le premier président de la SPA-MCO, Tayeb Mehiaoui. «C’était lui mon problème. Il m’a limogé lorsque l’équipe a commencé à voir le jour. Il a cassé tout le travail en me mettant à la porte. En plus, il a laissé volontairement partir sept cadres de l’équipe, Berradja, Aïssaoui, Ouasti, Meddahi, Daoud, Belabbès et Benaoumeur», avant d’enchaîner : «Si ce n’était pas mon amour au Mouloudia d’Oran, je n’aurai jamais accepté cette mission suicide.»
«Si je constate qu’un ancien dirigeant est toujours dans le club, je m’en vais»
Cherif El Ouazzani qui a accepté une mission jugée compliquée n’est pas encore sûr d’aller au terme de son engagement, moral pour le moment, si jamais il constatera qu’un des anciens dirigeants travaille encore dans la direction. Le technicien a menacé en direct sur les ondes de la chaîne d’El Bahia qu’il pliera bagages si jamais il sentira qu’un des anciens dirigeants tirait les ficelles de près ou de loin. «Je n’ai pas l’intention de travailler avec un des anciens responsables du club. Si jamais je constate la présence de l’un d’eux dans les couloirs du club, je partirai sur-le-champ.»
«Ni Djebbari, ni moi sommes responsables de la situation actuelle»
Le coach appréhende beaucoup la situation actuelle de l’équipe, Cherif El Ouazzani explique : «Je ne suis guère responsable de la situation actuelle, car je n’ai procédé ni au recrutement ni à la préparation. Djebbari et moi sommes venus pour essayer de réparer ce que les autres ont détruit. Donc, si l’équipe sera sauvée tant mieux, si jamais un malheur arrivera les responsables sont connus.»
«Je n’ai de problème avec aucun joueur »
Pour ce qui est du cas de Kechamli, Cherif El Ouazzani a affirmé n’avoir de problème avec aucun élément de l’actuel effectif. «Je le dis encore une fois. Mon problème au MCO c’était Mehiaoui et ses collaborateurs. Pour ce qui est des joueurs, je n’ai de problèmes avec personne. Tout le monde est sur le même pied d’égalité. Néanmoins, j’ai une discipline qui doit être respecté sur le terrain et je ne ferai jouer que les meilleurs.»
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Djebbari : «Cherif El Ouazzani est l’homme de la situation»
Dans les déclarations faites à El Bahia, Djebbari a confirmé avoir voulu engager dès son accession à la tête de la SPA-MCO Cherif El Ouazzani comme entraîneur en chef. «Je connais bien Cherif El Ouazzani, que j’avais eu comme joueur. Il a ses principes. C’est un gars qui n’accepte jamais qu’on fasse du mal à ce club. Personnellement, je n’ai jamais apprécié la façon avec laquelle il a été limogé lorsque la police a voulu le faire sortir du terrain. Je me suis entendu rapidement avec lui. Je compte beaucoup sur son apport et son expérience pour faire sortir l’équipe de cette crise.»
«Les joueurs doivent d’abord faire sortir le club de cette situation»
Le président du Mouloudia pense que les joueurs ont une part de responsabilité sur la situation actuelle dans laquelle patauge le club. «Mon discours était clair avec les joueurs, notamment lors du premier dîner et durant la première séance d’entraînements qui a eu lieu à Es Senia. Je leur ai demandé de faire sortir le club de cette situation. Ensuite, l’argent ne sera pas un problème car je payerai tous les joueurs jusqu’au dernier centime.»
«Je ramènerai les éléments qu’il faudra au mercato»
Pour ce qui est du mercato hivernal, Djebbari se dit prêt à ramener n’importe quel élément que l’entraîneur demandera. «Pensons d’abord au reste des matchs de la phase aller car nous devons récolter le maximum de points. Pour ce qui est du mercato, j’ai déjà parlé avec l’entraîneur et je suis prêt à ramener les éléments susceptibles à donner un plus à l’équipe.»
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Kechamli refuse de revenir
Les tentatives des nouveaux responsables du club d’El Hamri ont dû rester vaines puisque l’ancien capitaine des Hamraoua a décidé de ne plus revenir au club. Le joueur affirme n’avoir aucun problème avec Cherif El Ouazzani et encore moins Djebbari, mais sa décision a été prise depuis bien longtemps.
On croit savoir que les nouveaux responsables du club ont émis le vœu de vous récupérer. Qu’en est-il au juste ?
Oui, c’est vrai ! certains dirigeants m’ont appelé avant-hier pour me convaincre à revenir. Leur appel m’a mis du baume au cœur. J’ai eu un entretien avec Djebbari et même mon ancien coéquipier Haddou Moulay au téléphone. On s’est bien expliqué mais ma décision de quitter le MCO a été prise depuis longtemps.
Donc, personne n’a pu vous convaincre à revenir ?
Djebbari et Haddou avec qui j’entretiens d’excellents rapports sont au courant des raisons qui m’ont poussé à quitter le MCO. Ils ne peuvent pas me faire changer d’avis. Personnellement, je n’ai aucun problème avec eux. Au contraire, Djebbari mérite de revenir aux affaires du club. Il a donné beaucoup pour le MCO mais il a été mal récompensé. Je ne peux lui souhaiter que la réussite à la tête du club.
Alors où se situe le problème ?
Comme tout le monde le sait, j’étais victime d’un complot orchestré par certaines personnes qui ont remonté une partie des supporters contre moi. Je ne suis pas un hypocrite pour revenir et rencontrer ces personnes que je risque de croiser au stade ou au lieu de la mise au vert. Donc, je ne veux pas être à l’origine des problèmes du Mouloudia. C’est pour ça que je préfère quitter le MCO et lui souhaiter bonne chance.
Mais Cherif El Ouazzani a aussi demandé après vous…
Je n’ai pas de problème avec Cherif El Ouazzani qui était mon coéquipier avant d’être mon entraîneur. Je lui voue beaucoup de respect. Je l’ai aidé dans sa tâche, notamment en début de la saison passée. Je suis quelqu’un qui défend ses principes. J’ai travaillé avec cinq présidents différends. Je les ai tous soutenus. Que ce soit Elimam, Djebbari, Mehiaoui, Meziane ou bien Larbi Abdelilah. Je n’ai trahi aucun de ces présidents par amour au Mouloudia. Les gens qui m’insultent aujourd’hui ont la mémoire courte.
Pourquoi ?
Je suis tout d’abord, le plus ancien joueur du Mouloudia et le seul à avoir gagné des titres avec ce club. J’étais le meilleur joueur en 2008 et j’ai dû rempiler en Nationale 2 alors que plusieurs éléments sont allés monnayer leur talent sous des cieux plus cléments. J’ai dû refuser ensuite un équivalent de 4 milliards d’un club de Dubaï car l’équipe n’avait pas encore assuré son accession et maintenant voilà comment on me récompense.
Qu’allez-vous faire maintenant puisque vous refusez de revenir au MCO ?
Je vais travailler en solo car par respect au MCO je ne veux pas commencer l’entraînement avec une autre équipe tant que je n’ai pas résilié mon contrat. Sinon, je souhaite bonne chance à Djebbari et Cherif El Ouazzani car leur mission n’est pas facile. J’espère de tout mon cœur qu’ils arrivent à trouver dans le marché de bons éléments capables de donner un plus à l’équipe qui doit rester en Ligue 1.
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La balle est dans le camp des joueurs
A peine remis de leurs émotions suite aux changements opérés au niveau de la présidence et de l’encadrement technique, les joueurs qui ont eu ce qu’ils voulaient, seront appelés à focaliser désormais leur concentration sur le prochain déplacement qui les mènera à Saïda. Inutile de préciser que les points de cette confrontation seront vitaux pour les Rouge et Blanc vu leur inconfortable position d’avant dernier du classement général. N’ayant plus d’excuses à faire valoir, les coéquipiers de Boussaâda savent mieux que quiconque que la balle est dans leur camp, puisque ce match sera celui des joueurs. Le président n’aura pas grand-chose à faire que de motiver ses poulains par une prime conséquente alors que l’entraîneur qui n’est pas encore sûr de pouvoir rester sur le banc, sera beaucoup plus superviseur qu’autre chose. En somme, c’est aux joueurs de rendre la pareille aux supporters qui ont pris position avec eux lors de leur conflit avec l’ancienne direction.
Une semaine décisive attend les Hamraoua
Le Mouloudia d’Oran jouera gros durant cette semaine en prenant part à trois matchs d’une importance capitale, à commencer par celui de Saïda avant d’accueillir l’Entente de Sétif et ensuite se rendre au stade du 20-Août-55 pour en découdre avec l’actuelle lanterne rouge dans un match explosif. Une semaine qui risque en effet de décider du sort du Mouloudia car soit l’équipe arrive à s’en sortir si jamais elle réussit à enchaîner les bons résultats soit elle reste coincée dans les profondeurs du classement au cas où elle trébuche encore. Il faut dire aussi que sur le plan psychologique, si les joueurs arrivent, par exemple, à récupérer des points de l’extérieur et battre à domicile l’Entente, cela leur fera le plus grand bien. Autant dire que Cherif El Ouazzani est appelé à changer de méthode dès cette fin de semaine pour axer son travail sur le plan mental car ces trois matchs risquent de décider du sort de l’équipe.
Cherif El Ouazzani insiste sur le plan physique
Pour le moment, Cherif El Ouazzani est soucieux de l’état physique de ses joueurs sinon comment expliquer le fait qu’il a opté pour le biquotidien hier et avant-hier avec une première séance du côté de l’hippodrome d’Es Senia et l’autre au stade Zabana. En tous les cas, tous les joueurs ont répondu au travail imposé par Cherif El Ouazzani qui devra baisser la charge à partir d’aujourd’hui où les joueurs seront soumis à une seule séance d’entraînement qui aura lieu au stade Zabana.
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Il n’a pas repris hier
L’international centrafricain qui a été auteur d’un match correct face à la JS Kabylie n’est pas encore sûr de pouvoir jouer contre le MC Saïda. En effet, l’attaquant qui s’est blessé à la cheville au cours de ce dernier match de championnat, n’a pas repris les entraînements hier. Ausculté par le nouveau soigneur de l’équipe, Houari Darjellab, le joueur en question pourrait reprendre progressivement le travail mais sans taper dans le ballon. Sa participation face au MCS samedi prochain est remise en question.
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El Ghoul veut un appartement
Apparemment El Ghoul n’est pas au mieux sur le plan psychologique. En effet, le portier des Rouge et Blanc qui n’a pas encore touché un sou réclame un appartement à ses dirigeants en guise de prime de signature.