Plusieurs joueurs veulent partir !
L’avenir du Mouloudia d’Oran s’annonce sombre à cause de cette crise financière qui commence à influencer d’une manière directe sur les résultats de l’équipe en dehors de ses bases.
Cela ne démotive pas seulement les supporters puisque même certains joueurs ont fini par sortir de réserves pour critiquer la direction du club qui tarde à payer les joueurs.
Face à cette politique de deux poids, deux mesures, certains éléments n’attendent que le mercato pour demander carrément leur lettre de libération afin d’aller monnayer leur talent sous des cieux plus cléments.
«Sans argent et avec un périlleux déplacement par route, on ne pouvait espérer mieux qu’une défaite», dira un pilier de l’équipe sous le couvert de l’anonymat avant d’ajouter: «Le groupe n’est pas soudé car on aurait au moins pu demander aux dirigeants d’améliorer les conditions de déplacement et de travail. On se déplace par route et sans équipement d’hiver. C’est grave pour une équipe comme le MCO».
De toutes les façons, plusieurs éléments songent à présent à changer d’air du moment qu’ils peuvent ramener le plus logiquement leur lettre de libération contre l’argent qu’ils n’ont pas encore perçu.
Une situation peu confortable pour le président oranais qui devra casser sa tirelire pour pouvoir garder ses éléments. La raison ? Elimam ne pourra pas recruter durant le mercato puisque le MCO sera sanctionné selon les nouvelles lois de la FAF qui stipulent que «toute équipe qui n’a pas fait jouer pendant 450 mn les joueurs de moins de 20 ans, sera privée de recrutement».
Une loi qui complique davantage la vie quotidienne des Mouloudéens surtout lorsque l’on sait qu’un calendrier de feu les attend à partir de la semaine prochaine avec ce déplacement à l’USM Alger, sans compter le match face à Sétif qui a été reporté à une date ultérieure.
Le Mouloudia, pour rappel, devra effectuer 10 déplacements durant la phase retour. Et lorsque l’on sait que l’équipe n’a ramené jusqu’à présent qu’une seule unité en dehors d’Oran, l’on devine un peu la suite des événements.
A.B
