En dépit du refus essuyé par le président Zerouati afin de bénéficier des services de Beldjilali, les responsables du MCA gardent toujours espoir de pouvoir enrôler le stratège de la JSS, en sollicitant même le directeur de l’Enafor qui est l’actionnaire majoritaire de la société sportive commerciale de la formation de la Saoura.
Toutefois, le président Zerouati, comme nous l’avons rapporté dans notre précédente livraison, ne veut en aucun cas entendre parler du départ de son joueur. Afin de dissuader les responsables du MCA, il a fixé le prix de la lettre de libération du joueur à 2 milliards de centimes. Une somme que le Mouloudia ne pourra débourser pour son recrutement. A croire une source digne de foi, on laisse entendre que le joueur avait négocié avec le MCA et les pensionnaires de Hydra ont fini par accepter de lui offrir un salaire net de 300 millions par mois. Avec la somme exigée par Zerouati afin de libérer le joueur, Beldjilali coûtera plus de 5 milliards de centimes pour le MCA la saison prochaine, ce qui sera une première dans l’histoire du club.
Il n’a pas apprécié la démarche menée par le Mouloudia
A croire une source digne de foi, Zerouati n’a pas apprécié la démarche menée par le MCA en sollicitant l’Enafor qui est aussi une filiale de la Sonatrach pour que le MCA puisse bénéficier des services de Beldjilali. Des dirigeants de la JSS ont à leur tour montré leur mécontentement envers le MCA qui a choisi cette porte dérobée. Le président de Zerouati qui a fixé le prix de la lettre de libération à 2 milliards de centimes crie à qui veut l’entendre que le joueur ne manque de rien à la JSS.
Les Mouloudéens essayent de le convaincre de revoir ses exigences à la baisse
Face à cette situation, les responsables du MCA essayent de convaincre Zerouati de revoir le montant de la lettre de libération à la baisse, même si ce dernier a fixé la barre très haut juste pour les dissuader de revenir à la charge. En effet, le président de la JSS n’est pas prêt à se séparer des services de son meilleur joueur, d’autant plus que le staff technique refuse à son tour d’entendre parler de son départ et Alain Michel compte beaucoup sur lui la saison prochaine. Malgré le fait que Beldjilali insiste pour partir, le président Zerouati lui a expliqué clairement que mis à part une offre qui émane de l’étranger, il n’est pas disposé à le laisser partir pour tout l’or du monde. Rappelons que l’Etoile du Sahel avait proposé à la JSS une offre très alléchante, mais Beldjilali a refusé de jouer au profit du club tunisien.