Toujours fidèle à son image d’entraîneur provocateur dans ses déclarations qui souvent font le buzz sur la toile, Nourredine Zekri n’a pas manqué l’occasion de mettre la Ligue nationale devant le fait accompli avec sa programmation qu’il juge d’aléatoire et non étudiée.
«Je ne comprends pas qu’on ait programmé ce match face à l’ASO le 7 juin, alors qu’on pouvait nous faire jouer le 5, afin de pouvoir bénéficier des services de Bedbouda et Daoud. Je tiens à dire aux Chnaoua que je ne serais pas responsable des résultats de l’équipe en cas où nous devions jouer sans Bedbouda et Daoud. Je n’arrive pas à comprendre l’attitude du sélectionneur Aït Djoudi qui verse dans le favoritisme en libérant certains joueurs pour certains clubs, alors que nous, on est tout le temps lésés. Je suis vraiment dépité, c’est pour cela que j’ai décidé de rentrer chez moi à Batna pour me ressourcer, car trop c’en est trop.»
«La Ligue nous prend pour des robots en programmant la fin du championnat pour le 8 juillet, alors que nous jouons la C1»
Concernant la fin du championnat qui interviendra dix jours seulement avant d’affronter l’Espérance de Tunis pour le compte de la première journée de la phase des poules de la C1, Zekri a été très critique avec la Ligue nationale.
«C’est inconcevable de programmer la fin du championnat pour le 8 juillet, alors que nous jouons le 16 contre l’EST en C1. La Ligue nous prend pour des robots, nos joueurs n’auront pas un moment de récupération. On ne fait rien pour nous aider, alors que nous allons représenter le pays dans la compétition la plus prestigieuse du continent. Même au Bengladesh, on n’aurait pas vu ça. C’est simple, alors que les autres pays comme l’Egypte et la Tunisie ont connu pour les raisons que l’on sait une longue coupure, nous allons terminer tous ensemble nos championnats respectifs à la même date, ce qui est incompréhensible», nous a déclaré le coach mouloudéen dépité par l’enchaînement des événements qui ne sont pas faits pour arranger la situation du club.
Le Mouloudia outré par le nouveau calendrier
Alors que la fin du championnat était programmée pour le 5 juillet, il faudra prolonger de trois jours la saison qui prendra fin le 8 juillet avec la rencontre entre la JSK et le Mouloudia. Le Doyen devra disputer donc le 7 de ce mois un match face à l’ASO, puis enchaîner le 11 contre le JSMB, pour ensuite recevoir le 18 le WAT à Bologhine. Le 21 juin se jouera le derby contre l’USMH et le 25 du même mois, le MCA se déplacera à Saïda pour affronter le Mouloudia local. Le 1er juillet verra le Doyen recevoir chez lui l’USMB, dans un match de survie. Et enfin le 8 juillet signera la fin de la saison avec une rencontre face à la JSK dans son antre du 1er-Novembre. Le nouveau calendrier n’est pas fait pour arranger le Mouloudia qui devra disputer son premier match de la phase des poules le 16 juillet au stade 5-Juillet contre l’Espérance de Tunis. Cela laisse donc peu de temps aux joueurs pour récupérer, eux qui n’auront pas un moment de répit, puisque après cette affiche, il faudra probablement prendre la destination du Maroc pour effectuer le stage d’intersaison.
Une reprise sous la houlette de Madoui
Dépité par les changements de programmation qui n’arrangent pas du tout les affaires du club, Nourredine Zekri a décidé de se rendre chez lui à Batna pour se ressourcer auprès de sa famille. C’est donc son adjoint, Kheirredine Madoui et Mourad Benamer qui ont dirigé la reprise des entraînements qui a eu lieu, hier à 17 h, à l’annexe du 5-Juillet.
Après le décès de son frèreLes joueurs soutiennent Lourari
Tous les joueurs se sont rendus hier matin à Clairval, pour présenter leurs condoléances au soigneur de l’équipe, Ali Lourari. Ce dernier, endeuillé par le décès de son frère, a pu compter sur le soutien de la famille mouloudéenne. En cette douloureuse circonstance, le collectif du Buteur présente à la famille Lourari ses sincères condoléances et l’assure de sa profonde sympathie. Que Dieu le Tout Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueil en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.
