Alors qu’après la défaite face à l’ASO on pouvait s’attendre à la démission de Nourredine Zekri et de ses collaborateurs, il ne fut rien de cela puisque l’ex-entraîneur de l’Entente s’entête à vouloir poursuivre sa mission avec son équipe.
Fort d’un contrat de 18 mois, les dirigeants du Mouloudia sont actuellement dans l’incapacité de limoger Zekri car il faudrait lui octroyer de fortes indemnités pour rupture de contrat de façon unilatérale. Du côté de la direction, on veut à tout prix se défaire de Zekri qui vit ses derniers instants à la tête de la barre technique du club. Selon certaines indiscrétions, Zekri serait en sursis jusqu’au match retard du 14 juin contre le Widad de Tlemcen au stade de Bologhine.
Une défaite contre la JSMB suivie par une autre contre- performance face au Widad scellerait définitivement le sort de Zekri qui serait dès lors congédié pour insuffisance de résultats alors que dans son contrat il est spécifié noir sur blanc qu’il doit sauver le club de la relégation. Or, avec onze points seulement récoltées sur 27 possibles, le Mouloudia version Zekri se dirige tout droit vers la Ligue 2. C’est pourquoi il faudrait, du côté des pensionnaires de Cheraga, réagir très vite pour stopper l’hémorragie.
Il a motivé ses troupes pour gagner à Béjaïa
Le coach mouloudéen a tenu, avec son sens de la communication, à faire réagir ses joueurs en les incitant à se surpasser pour aller gagner à Béjaïa car il y va de l’avenir du club en Ligue 1. Bien qu’encore groggys par cette défaite contre Chlef, les joueurs ont essayé de se montrer réceptifs au message de leur entraîneur qui ne semble plus jouir du soutien du vestiaire.
La situation actuelle du club indigne les supporters
La situation très alarmante dans laquelle se trouve actuellement le club a fait réagir les supporters du club qui se sont rapprochés du siège de notre journal pour nous remettre un communiqué intitulé : « Qui décide au Mouloudia ? » Pour les supporters du Doyen, il est inconcevable de voir une équipe qui a remporté le championnat la saison passée se battre pour survivre parmi l’élite. Les Mouloudéens s’interrogent aussi sur le recrutement fait à l’intersaison et au dernier mercato, qui a été, selon eux, un grand fiasco. Il a été aussi mis en exergue la gestion du club avec les mises au vert dans des hôtels cinq étoiles et les primes de matchs ahurissantes.
Pour les fans du Mouloudia, tous les membres du conseil d’administration sont responsables de ce marasme. «Nous pouvons rappeler que les supporters et les sympathisants de ce grand club, à travers le monde entier, seront témoins de vos agissements.» C’est avec cette phrase lourde de sens que les supporters ont terminé leur communiqué qui a été rédigé pour faire bouger les choses dans le bon sens et faire réagir les Chnaoua pour éviter que le club qui leur est si cher ne se retrouve en Ligue 2 une année seulement après avoir décroché le septième sacre de son histoire.
Départ demain par route vers Béjaïa
C’est demain après la prière du vendredi que les joueurs du Mouloudia prendront la destination de la ville de Béjaïa par voie terrestre. C’est à bord d’un autocar de haut standing que les camarades de Zeddam rallieront la Soummam.
L’équipe sera hébergée à l’hôtel Tabet
A leur arrivée, les hommes de Zekri prendront leurs quartiers à l’hôtel Tabet qui est l’un des plus huppés de la ville.
Le retour après le match
Dès la fin de la rencontre contre Béjaïa programmée pourtant à 19 h, les partenaires de Babouche prendront aussitôt la route du retour toujours par route.
Les images accablent Amalou
Les images du match MCA-ASO ont été diffusées sur le petit écran lors d’une émission sportive. Les images ont été implacables avec l’arbitre de la rencontre Mokhtar Amalou qui a validé le but de Ali Hadji qui était entaché d’un hors-jeu flagrant. Par contre, les images ne montrent pas avec exactitude s’il y avait penalty ou pas sur la faute commise par Zaouche sur Douadi dans la surface de vérité. De quoi avoir de gros regrets du côté du Mouloudia qui a perdu beaucoup de points en cours de route à cause des fautes d’arbitrage.