Laissé à la maison pour le voyage à Béchar, Samy Yachir a vécu pour la première fois de la saison une non-convocation, lui qui a pris part à toutes les rencontres de championnat. Yachir revient dans cet entretien sur l’attitude des supporters qui l’ont bombardé d’insultes face à Tlemcen.
On imagine votre frustration de ne pas avoir été retenu pour le déplacement àBéchar…
C’est sûr que c’est une grosse frustration, car c’est une situation inédite pour moi. A vrai dire, je ne m’attendais pas à une telle décision.
Ne pensez-vous pas que cette décision est une sorte de sanction pour la défaite essuyée face à Tlemcen ?
Justement, vous donnez l’occasion de revenir sur ce match que nous avons pourtant dominé de la tête et des épaules. Avec plus de lucidité, nous aurions pu remporter cette rencontre. Je veux dire aussi que nous avions les jambes très lourdes après le très bon travail que nous avons effectué en Espagne. Je le dis et je le redis, nous avons bossé très dur à Benidorm. Nous n’étions pas là-bas pour faire du tourisme comme certains veulent le faire croire.
Vous n’avez pas répondu à ma question. Est-ce que vous avez fait les frais de ce match perdu contre le Widad de Tlemcen ?
Non, je ne le pense pas. Il faut aussi comprendre le coach Menad, qui vit lui aussi une très grosse pression. Il devait opérer quelques changements pour provoquer un nouveau déclic. Et moi, en tant que professionnel, je respecte complètement les choix de l’entraîneur même si cela me touche directement comme cela a été le cas ce week-end.
On croit savoir que Menad vous a parlé juste après la fin de la séance de travail d’avant-hier matin…
Le coach m’a parlé à l’issue de la dernière séance de travail afin de m’expliquer sa décision. C’est tout à son honneur car ce n’est pas tous les entraîneurs qui s’adressent individuellement à leurs joueurs. Il m’a fait savoir que j’avais bien joué contre le WAT et que cette non-convocation n’était pas du tout une sorte de sanction. Et il m’a aussi fait savoir qu’il comptait sur moi lors des prochains rendez-vous. Et puis, il ne faut pas oublier que je fais partie des cinq ou six joueurs qui ont pris part à toutes les rencontres de championnat. Sincèrement, le discours de Menad m’a beaucoup rassuré.
Vous avez dû vivre très mal l’attitude des supporters qui vous ont bombardé d’insultes…
C’est sûr que cela vous fait très mal lorsque vous devenez la cible de vos propres supporters. Cela dit, ça doit être des individus qui ont influencé les autres fans. Par ailleurs, je comprends l’attitude de nos fans qui étaient très déçus car ils ne s’attendaient pas à un tel scénario. C’était un véritable cauchemar que de perdre à domicile face à une équipe mal classée.
Lors de la reprise, vous avez été approché par une frange de supporters, n’est ce pas ?
Absolument. J’ai eu une discussion avec les fans en question qui m’ont fait savoir, à cette occasion, qu’ils n’avaient aucune dent contre moi.
Ne craignez-vous pas la concurrence avec Hadj Bouguèche qui a été recruté durant ce mercato?
Je n’ai pas d’autres choix que de travailler et redoubler d’efforts non pas parce que Bouguèche a été recruté mais pour rester toujours au sommet. Je suis un bosseur qui croit en les vertus du travail et je sais que ce n’est que de cette manière que je pourrais regagner ma place de titulaire. Vous savez, lorsqu’on fait partie des cadres de l’équipe, on fait tout pour conserver ce statut. A moi, donc, de me donner les moyens d’y arriver.
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Le Mouloudia crée l’événement à Béchar
C’ est vendredi, en tout début de soirée, que la délégation du MCA est arrivée à l’aéroport de Béchar à bord de l’avion de Tassili Airlines. Des dirigeants de la JSS étaient présents pour accueillir leurs hôtes, mais aussi des supporters du Mouloudia originaires de cette ville du sud-ouest algérien, ce qui atteste la popularité dont jouit le vieux club algérois dans les quatre coins du pays. En raison de l’indisponibilité d’un grand nombre de chambres dans l’hôtel Wakda, dans lequel l’équipe fanion a élu domicile, les espoirs a été hébergés à l’hôtel Maghreb. Les responsables de l’équipe de Saoura ont veillé à ce que le MCA ne manque de rien, du fait que les deux formations entretiennent de bons rapports.
Un grand nombre de supporters à l’hôtel pour prendre des photos
Si quelques supporters étaient à l’aéroport, d’autres ont préféré se rendre à l’hôtel pour prendre des photos. Leur nombre a augmenté juste avant le dîner et dès que les joueurs sont sortis du restaurant, ils se sont rués vers eux, où les joueurs les plus sollicités étaient incontestablement Chaouchi, Djallit, Hachoud et Babouche. Toutefois, et afin d’éviter que les joueurs ne soient déconcentrés, le chef de la délégation du MCA, en l’occurrence Rafik Hadj Ahmed, a tenu à ce que les joueurs regagnent leurs chambres. Seulement, sa tâche n’était pas aussi facile, car il était contraint d’user de toute sa diplomatie et en coordination avec les responsables de la sécurité au niveau de l’hôtel pour que les supporters quittent les lieux.
On ne parlait que de la rencontre dans la ville
Dans les principales rues de la ville de Béchar, on ne parlait que de la rencontre, et tout le monde parlait d’une affluence record pour cette confrontation entre le JSS et le MCA. Les supporters de la JSS, portant des maillots aux couleurs de leur équipe, sillonnaient les rues, devant quelques supporters du Mouloudia qui sont arrivés dans la ville de Béchar en début d’après-midi. Ainsi, une bonne ambiance régnait avant cette rencontre.
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Ghrib : «C’est la 1re fois en quatre ans que je n’ai pas fait le déplacement avec l’équipe»
Une fois n’est pas coutume, Omar Ghrib n’était pas du voyage avec son équipe. C’était la première fois en quatre ans que le coordinateur de section n’assiste pas à un match officiel de son équipe. Ayant une phobie de l’avion, Ghrib devait se rendre par route à Béchar malgré les 1 200 km qui séparent la capitale de la ville du Sud. Seulement, des obligations professionnelles l’ont retenu à Alger, d’où son absence remarquée. D’ailleurs, les autorités locales et les responsables de Saoura ont tous cherché après Ghrib afin de l’honorer comme cela a été le cas à Oum Bouaghi lors du match de coupe face à l’USC. «Je présente mes excuses aux autorités locales de Béchar et aux dirigeants de Saoura pour mon absence. Je ne pouvais me rendre avec l’équipe car je suis tenu par des obligations professionnelles. C’est la première fois en quatre ans que je rate un match de l’équipe», dira Ghrib qui aurait pu voler la vedette à Chaouchi dans la ville de Béchar qui a vibré avec la venue historique du Mouloudia.
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Des pressions sur Menad pour faire jouer Hadj Aïssa face à l’USMA
Bien qu’il accuse du retard sur le plan physique, des pressions sont exercées sur Djamel Menad afin qu’il fasse jouer Hadj Aïssa face à l’USMA. L’ex-meneur de jeu de l’ESS, qui s’entraîne avec l’équipe depuis la semaine passée, s’est dit prêt à prendre sa place sur le terrain, du fait qu’il veille à entretenir sa forme, et qu’il pourra donner ce qu’on attend de lui. En effet, l’absence d’un meneur de jeu digne de ce nom s’est fait ressentir depuis l’entame du parcours, et les choses ne se sont pas améliorées pour l’équipe, ce qui s’est confirmé, d’ailleurs, lors du match livré face au WAT. Toutefois, il semble bien que Menad soit hésitant, malgré le fait qu’on essaye de le convaincre de faire jouer Hadj Aïssa.
Une semaine décisive pour Meklouche qui veut jouer le derby
Non convoqué pour la deuxième fois depuis le début de la phase retour, Mouaouia Meklouche ne sait plus quoi faire. Dépité par sa situation qui prête réellement à l’inquiétude, Meklouche craint de rater le derby face à l’USMA prévu pour le week-end prochain. Déjà absent lors du mach aller sous la coupe de Jean-Paul Rabier, Meklouche ne veut pas être privé une nouvelle fois de cette opportunité d’affronter son ancien club avec lequel il est toujours sous contrat. Le petit lutin veut affronter son club formateur qui lui a tourné le dos mais cela ne pourra se faire que si Menad le retient pour l’affiche tant attendue. Ce sera une semaine décisive pour Meklouche qui veut tout mettre en œuvre pour convaincre son coach de le retenir pour le derby algérois.
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Des Chnaoua ont acheté les billets au siège du comité des supporters de la JSS
Quelques supporters, qui ont voulu s’acquitter de leurs tickets d’entrée au stade, se sont présentés au siège du comité de supporters de la ville de Saoura où les billets étaient mis en vente et le prix a été fixé à 200 DA. Les Chnaoua ont été accueillis chaleureusement par les supporters de la JSS qui leur ont souhaité la bienvenue.
Les supporters de la JSS ont fait le déplacement d’Adrar, de Mechria et de Tindouf
La formation de Saoura ne représente pas uniquement la ville de Béchar et ses alentours. La veille du match, des supporters de la wilaya d’Adrar, de Mechria et de Tindouf ont traversé des centaines de kilomètres pour rallier Béchar afin d’assister à la rencontre. D’autres supporters des wilayas limitrophes ont loué des bus et ils sont arrivés à Béchar en début de matinée, créant une bonne ambiance dans les rues de la ville.
Un jeune supporter de Béchar imite Chaouchi
Après avoir trouvé son sosie à la ville d’Oum El Bouaghi, à l’occasion de la rencontre de Coupe d’Algérie, Fawzi Chaouchi a été surpris à l’hôtel Wakda par un jeune supporter qui voulait l’imiter. Ce supporter, qui a pris des photos avec lui, a fait la même coupe que lui et il s’est même teinté les cheveux comme l’ex-portier de l’EN.
Bouguèche porte le numéro 99
Hadj Bouguèche ne pourra pas porter son numéro favori qui est le 19, du fait que c’est Meklouche qui l’a choisi en tout début de saison. La nouvelle recrue du MCA était contrainte de choisir un autre numéro et le choix de Bouguèche s’est fixé sur le 99. Quant à Hadj Aïssa, il portera le 98 du fait que son numéro fétiche, qui est le 10, a été pris par Ouali. Pour ce qui est du défenseur central Amine Aksas, il a tout simplement le numéro 4, et les maillots des trois joueurs ont été déjà floqués.
Babouche forfait à la dernière minute
Malgré le fait qu’il s’est déplacé avec l’équipe et qu’il devait prendre sa place sur le terrain. Reda Babouche, qui était victime d’une forte grippe, était contraint de déclarer forfait pour cette rencontre. Le staff médical lui a administré le traitement nécessaire, mais Babouche ne s’était pas rétabli, ce qui a contraint Menad à revoir ses calculs et prendre la décision de titulariser Bensalem à sa place.
