On croit savoir que vous réclamez deux mois de salaire au MCA.
A l’heure où je vous parle, je m’apprête à me rendre à l’aéroport pour que je puisse rejoindre à Alger et diriger la séance d’entraînement prévue en cours de soirée (ndlr entretien réalisé lundi). Pour ce qui est de mon argent, je ne veux pas trop m’étaler sur ce sujet, car j’accorde la priorité au volet sportif. Toutefois, je vais en parler avec Ghrib et on va tout tirer au clair.
Si vous ne trouvez pas un terrain d’entente sur le plan financier, quel sera votre avenir au MCA ?
Il ne faut pas précipiter les choses, car je dois bien rencontrer d’abord Ghrib et discuter de ce sujet. Je souhaite qu’on trouvera la solution la plus indiquée, même si j’accorde une grande priorité au challenge sportif.
Vous voulez même que le préparateur physique soit avec vous…
J’aurais souhaité que le préparateur physique, Bernard Gines, soit avec nous à Alger pour continuer à travailler, mais ce n’est pas le cas. C’est pour cette raison que je vais en parler avec le président pour essayer de trouver une solution qui puisse arranger toutes les parties. Personnellement, j’opte pour la stabilité et la continuité et je veux garder le même staff technique.
Vous tenez, donc, à garder Bernard Gines ?
La préparation physique est très importante pour qu’on puisse avoir de bonnes performances à l’avenir et je ne tiens pas uniquement à Bernard Gines, mais à tout le staff comme je l’ai dit.
On laisse entendre que vous n’avez pas apprécié le fait qu’on recrute des joueurs sans vous consulter…
Pour le moment, je ne connais que les éléments avec lesquels j’ai travaillé durant le stage en Pologne et je ne peux donner aucun jugement de valeur sur les joueurs que le club veut recruter. J’avais déjà affirmé que l’effectif a besoin d’être renforcé par un attaquant et un arrière latéral gauche, car le recrutement doit être équilibré et, personnellement, je me base sur la qualité et non sur la quantité. J’aurais bien aimé avoir une doublure pour Babouche qui pourrait se blesser ou être suspendu, mais on va puiser dans les jeunes catégories pour trouver une solution. Pour l’instant, je ne peux rien dire de plus et tout se décidera après la réunion que je vais avoir avec Ghrib.
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Ghrib : «Ce n’est qu’après avoir obtenu son permis de travail qu’on lui versera son dû»
Le fait que toute la presse ait évoqué un probable différend entre Omar Ghrib et Patrick Liewig qui semble dépité par la non régularisation de sa situation financière a fait réagir le coordinateur de section. Celui-ci n’a pas hésité à monter au créneau pour expliquer les raisons qui ont incité la direction à retarder le versement des deux mois de salaires, soit 24 000 euros, au coach alsacien. «Que l’on cesse de polémiquer sur un sujet qui semble mineur. Nous avons parlé hier avec Liewig et nous lui avons expliqué la situation. Nous lui avons réclamé ses diplômes d’entraîneur afin de lui établir un permis de travail. Et c’est à partir de là que nous pourrons lui ouvrir un compte en banque et que ses deux mois de salaire lui seront versés. Nous sommes un club professionnel qui doit agir comme tel et pas autrement», nous a confié Ghrib.
«Elle est révolue cette période où nous payions les entraîneurs étrangers cash»
Toujours dans le même contexte, Ghrib nous a expliqué qu’elle est complètement révolue cette période où les entraîneurs, à l’image de François Bracci et Alain Michel, percevaient leur dû cash. «Comme je vous l’ai dit, nous sommes un club professionnel. Elle est donc révolue cette période où nous payions les entraîneurs étrangers cash, comme cela a été le cas avec Michel et Bracci.»
«C’est par souci d’économie qu’on doit payer Liewig au taux officiel»
Voulant s’approfondir plus, le responsable de section nous dira avec beaucoup de transparence : «Il faut savoir qu’en ouvrant un compte ici en Algérie, on bénéficiera d’un taux de change officiel. Et c’est donc par souci d’économie que nous devons agir dans l’intérêt du club. En cette période de crise, imaginez qu’en changeant les 24 000 euros au taux officiel, le club fera l’économie de 110 millions de centimes, ce qui n’est pas rien», nous a déclaré en conclusion l’homme fort du Doyen.
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Il a dû faire l’impasse sur la reprise
Le capitaine d’équipe Réda Babouche a été contraint de faire l’impasse sur la reprise des entraînements pour des raisons familiales. En effet, Babouche est au chevet de son fils Anis qui est très fiévreux. L’enfant de Skikda ne compte reprendre avec le groupe qu’après que son enfant se soit rétabli. «Je suis dans l’obligation de rester avec mon fils qui a la fièvre. Face à cette situation, je ne suis pas en mesure de m’entraîner. Je ne reprendrai les entraînements qu’après que mon fils se soit rétabli», nous a confié Babouche.
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Bensalem devra se faire consulter aujourd’hui par le Dr Zemmouri
Dans le but d’obtenir un certificat de reprise de travail, Zinedine Bensalem devra passer aujourd’hui une consultation chez le Dr Zemmouri. C’est à l’issue de cette visite que se décidera l’avenir du joueur qui a hâte de réintégrer le groupe, après deux semaines d’entraînement spécifique en Pologne.
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Une reprise suivie à la loupe par les Chnaoua
Après avoir suivi à travers les médias la préparation de leur équipe favorite en Pologne, les supporters du Mouloudia ont eu l’occasion d’être plus proches de ce Mouloudia nouvelle version. En effet, la reprise des entraînements qui a eu lieu hier à 22h30 à l’annexe du 5-Juillet a été suivie à la loupe par les fans qui ont voulu tâter le pouls de cette équipe du MCA qui a beaucoup d’allure. Les Chnaoua voulaient découvrir la nouvelle perle mouloudéenne, Abderrahmane Hachoud, sans oublier l’inévitable Fawzi Chaouchi. Les supporters n’ont pas voulu rater une miette de cette reprise qui est la première des Mouloudéens en Algérie après deux semaines de dur labeur en Pologne. Après l’aspect technique, les joueurs auront droit à un programme axé sur le côté physique
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Ouali : «J’ai pu m’imposer à la JSMB, je peux donc le faire au Mouloudia»
Recruté au prix fort, le jeune Billel Ouali a déjà réussi à faire sensation lors du stage en Pologne. Le milieu de terrain a tout pour s’imposer malgré la concurrence qui fera rage dans l’entrejeu mouloudéen.
Le fait d’avoir parfaitement négocié le stage en Pologne doit vous mettre dans les meilleures dispositions pour la suite de la préparation n’est-ce pas ?
C’est sûr que j’avais des appréhensions avant d’attaquer ce stage en Pologne, mais grâce au soutien des autres membres de l’équipe, j’ai pu me libérer pour donner le meilleur de moi-même lors d’un stage qui fut une totale réussite.
Pourtant, ce regroupement n’était pas une première pour vous puisque vous avez bossé en Italie lorsque vous portiez les couleurs du Paradou…
J’ai l’habitude de ces stages en Europe puisque j’ai effectué plusieurs regroupements avec le Paradou à Milan. Mais s’il y a une chose à retenir de ce stage, c’est cette très belle ambiance qui règne dans ce groupe. Et cela m’a permis de m’adapter très vite.
L’entraîneur adjoint, Kamel Kaci- Saïd, a été séduit par votre talent. Il vous a d’ailleurs prédit un bel avenir au Mouloudia…
J’ai été touché par les propos de Kamel Kaci-Saïd qui fut un grand attaquant par le passé. Cela ne pourra que me motiver à travailler davantage pour répondre aux attentes des dirigeants du club.
Kaci-Saïd vous a cependant reproché de manquer d’agressivité dans votre jeu…
Eh bien, je vais m’atteler à muscler mon jeu pour être plus solide dans mes couvertures et dans mon jeu de percussion qui est mon point fort tout comme l’a été Kaci-Saïd
Malgré votre immense talent, il faudra vous arracher car ce ne sera pas une mince affaire de s’imposer au sein d’une équipe qui compte plusieurs milieux de terrain de talent ?
Pour moi, c’est un grand honneur d’être en concurrence avec des joueurs comme Attafen, Meklouche, Yachir, Kacem Mehdi et Metref. Je sais que ma mission ne sera pas de tout repos, mais je savais cela au moment de choisir le Mouloudia En tout cas, je pars du principe que si je suis parvenu à m’imposer au sein d’une grande équipe comme la JSMB, je peux aussi le faire au Mouloudia, et je compte bien me donner les moyens d’y arriver.
Avec un peu de recul, quel regard portez-vous sur cette équipe du Mouloudia version 2012 ?
En toute sincérité, nous avons un très bon groupe qui a beaucoup de qualités. Comment pourrait-il en être autrement lorsqu’on a Chaouchi, Hachoud, Attafen, Babouche, Zeddam, Besseghier, Meklouche et Djallit pour ne citer que ceux-là dans l’équipe ? Avec la très bonne préparation que nous sommes en train d’effectuer, nous avons les moyens de jouer la plus haute marche du podium.
